Violence supercellulaire des 5 et 6 Août 2013 - Loire (42)

Récits de chasses, photos et vidéos.
Les jolis textes et belles images sont appréciés.
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Martial
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Violence supercellulaire des 5 et 6 Août 2013 - Loire (42)

Message par Martial »

Voici le récit de ma chasse que j'ai organisé sur 2 jours non-stop dans le nord de la Loire (42), où des orages supercellulaires très violents se sont enchaînés. Les photos ont été nombreuses, j'en ai retenu 34 pour vous.
Au programme: Supercell, Mésocyclone, Grêle, Foudre proche diurne, Foudre nocturne, Arcus, Mammatus...
Aller, c'est parti !


Lundi 05 Août 2013, 13h45.
Le boulot finit, un petit contrôle des radars permet de me rassurer sur une chose: les orages n'ont pas encore démarré. C'était ma crainte la veille en effectuant ma prévision, que les orages démarrent trop tôt.
Contrôle de l'essence et derniers préparatifs, puis direction le village de Saint-Nizier-sous-Charlieu, un peu plus au nord-est de Roanne près de la frontière avec la Saône-et-Loire. David Drevet et Mikael Houpert décident de me rejoindre sur ce spot.

16h30,

Sur place, le temps est déjà bien lourd et propice aux orages. Au loin, en direction du sud-ouest dans le Puy-de-Dôme, les orages démarrent au quart de tour et les enclumes se multiplient petit à petit. Ils sont loin, trop loin même, mais pas d'inquiétude, le flux les dirige sur notre position. Au départ, depuis mon spot, le ciel ne ressemble pas à grand chose.

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17h40,

Les minutes passent, et les orages semblent ne pas vouloir venir me voir. Soit ils passent trop au nord, soit trop au sud. Jusqu'à ce que la convection prenne une tout autre ampleur au loin.

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Cette nouvelle cellule se développe très rapidement et son alimentation est très vigoureuse. Au début, vu le positionnement de cette cellule, elle était prévue de passer un peu trop au sud.

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18h00,
Plus elle se rapproche, plus je me rend compte que la direction que prend cette cellule a quelque chose de différent. Plutôt que de prendre une direction Nord-Est, elle remonte étrangement plein Nord en longeant le relief des Monts du Forez. Mais il n'y a pas que sa trajectoire qui m'interpelle, sa silhouette également. Un rideau intense apparait juste sous la colonne d'alimentation, et la base de l'orage devient rotative. Serait-ce une amorce supercellulaire ? Chouette chouette !

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Ce n'est pas qu'une simple amorce, c'est une belle supercellule, en pleine forme, et qui nous arrive en plein dessus ! Un imposant rideau de grêle s'abat sous l'orage. La rotation de la structure est magistrale.

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18h20,
Le système continue de s'avancer, et s'étale dans le ciel. L'ambiance devient chaotique...

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Toujours plus chaotique...

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Avant de devenir complètement hallucinante !

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18h25,
Les choses deviennent tout de suite moins drôle, et c'est maintenant le stress qui monte. Contempler l'arrivée d'un monstre, c'est bien, mais... La grêle arrive, furieuse. Je signale à David de prêter attention au bruit effrayant qui provient du ciel: Pour la deuxième fois en 4 ans de chasse, j'entends cette soufflerie infernale qui provient du ventre de la supercell. Annonciatrice de l'imminence de grêlons potentiellement redoutables, on plie le matériel en quatrième vitesse et on se met à l'abri.
Les premiers glaçons commencent à rebondir dans l'herbe, le bruit dans la voiture est toujours aussi impressionnant, mais par chance ce n'est pas de la grosse grêle. Ce n'est que la périphérie du rideau, et les plus gros grêlons font 3 à 4cm grand maximum, en moyenne c'est du 2cm. Les minutes passent, puis la grêle laisse place à la pluie forte peu à peu.

18h50,
Une accalmie des précipitations s'installe, il fait toujours aussi lourd. Derrière moi, un ciel noir d'encre qui s'éloigne peu à peu.
Mais alors que je pensais que tout était fini, un abaissement nuageux caractéristique se dévoile. Au début j'ai ma petite idée mais la structure me parait bien trop grosse, alors je l'observe un peu mieux. Quelque chose d'étrange était en train de se produire, un rideau de grêle juste en face de nous était en train de redescendre totalement à contre-flux. Les questions affluent, "comment est-ce possible", "c'est quoi ce délire", "c'est une autre supercell qui vient du nord".
Et puis j'ai le tilt. A aucun moment je n'avais vu le mésocyclone de la supercellule qui m'étais passé dessus juste avant. Cet abaissement nuageux rotatif était tout simplement le mésocyclone du monstre, et ce rideau de grêle à contre-flux n'était rien d'autre que le retour du crochet parfaitement visible sur l'écho-radar au même moment ! Assister à ça d'aussi près en dehors de toute précipitation était vraiment un très grand moment.

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La deuxième salve de grêle englouti le spot, avec la même puissance que la première. Pas de très gros grêlon à déplorer.
Une fois cet évènement passé, d'autres cellules vont se développer sur le même secteur, avec des amorces supercellulaires pour la quasi totalité de ces cellules.

19h30,
La foudre décide enfin de se montrer pour la première fois. En effet, la quantité d'intra-nuageux par rapport aux impacts est d'au moins 80%.

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Une fois cette cellule passée, je décide de débrancher la cellule de déclenchement du boîtier, et là... Désastre. La connectique s'arrache et reste bloquée dans le port GPS du boîtier !!! Complètement dégoûté, je contemple sans aucune réaction le bout du câble de la cellule de déclenchement avec les connecteurs à nu... Une fois l'embout enlevé du port de l'APN, je constate bien que la cellule est inutilisable. Pas morte, mais réparation obligatoire... Je me tourne alors vers mon mode vidéo pour compenser mais.. les batteries s'épuisent plus vite...

Puis la nuit finira par tomber. La convection reste toujours aussi active mais hélas bien plus loin de notre position cette fois-ci. Les orages nocturnes enfin en place, ils produiront une activité foudre assez importante. Voici tout de même quelques clichés exploitables malgré la distance.

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00h00,

L'activité convective s'affaisse enfin sur le secteur, les radars montrent que le côté pluvieux prédomine, il est donc temps de se reposer en attendant le lendemain, dodo confortable dans le lit improvisé dans le coffre. Cette première journée aura été totalement épique, car je ne m'attendais pas à observer de la supercell le lundi. La journée de mardi s'annonçait nettement plus favorable pour ça, et surtout bien plus dangereuse... J'ai d'ailleurs averti plusieurs chasseurs que la situation allait être critique.


Mardi 06 Août 2013, 08h00.
La luminosité me réveille. La température a bien baissé dehors, et le vent est totalement absent. Des bandes de brumes assez importantes stationnent dans la plaine en face et prennent possession du relief des monts du Forez. Je descend au magasin à 5 minutes en voiture pour acheter quelques pains au chocolat et j'en profite pour contrôler les radars. A peine le temps de prendre en main un bout de croissant que je reste bloqué sur l'image radar: une ligne très virulente allait arriver sur ma position d'ici quelques minutes. Je fonce sur le spot, et là je découvre au loin un ciel apocalyptique. Les brumes ont totalement disparu comme par magie et un léger vent glacial se met en place sur le secteur. La ligne arrive, le tonnerre gronde au loin.

08h45,
Un arcus monstrueux se met en place à l'avant de la ligne, avec la foudre qui tape sans cesse juste en dessous. Le plus triste dans toute l'histoire, c'est que je suis obligé de rester en mode vidéo, puisque la cellule de déclenchement est HS. Au moins, la photo de l'arcus est bien là.

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L'arcus passe au dessus de ma tête dans un fracas de vent et de pluie. Les impacts proches se multiplient et ont la fâcheuse tendance à tomber plus ou moins au même endroit. Alors je tente l'impossible, choper un impact proche en mode vidéo en espérant pouvoir en tirer une capture potable...
Le pari est un peu dingue, quand soudain...

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Dans un claquement de tonnerre assourdissant, un impact proche tombe juste derrière un arbre. Le best-of, c'est que la capture photo issue de la vidéo est tout simplement magistrale ! Faire cette photo sans cellule de déclenchement, je n'y aurais jamais cru, lool !

Puis après le passage de cette ligne de grains, l'attente sera très très longue avant le redémarrage des orages.

18h00,
Les orages démarrent enfin sur le Puy-de-Dôme, mais ils n'avancent pas dans ma direction assez vite. La température du point de rosée sur place est délirante: +20,6°C. Presque 80% d'humidité, autant dire que les conditions sont difficilement supportables. Le temps passe, et toujours pas d'orage à proximité. Juste le passage de l'enclume de l'orage se trouvant sur le Puy-de-Dôme, avec des mammatus extraordinaires. J'en avais rarement vu d'aussi gros.

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Voir ce ciel confirme mes craintes. " Quand ça va craquer, ça va être dramatique ", je me suis répété la phrase des dizaines de fois. Plus le temps passe, plus les choses deviennent étranges. Des formations nuageuses insolites se mettent en place à basse altitude à des vitesses hallucinantes, parfois en décrivant des arcs de cercle complets dans le ciel.

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Puis les orages démarrent plus au sud dans la plaine du Forez... Et là, les écho-radar me font froid dans le dos. Il est clair qu'avec une humidité et une température aussi élevée, ça ne pouvait qu'être catastrophique... Et bien ça n'a pas loupé. Faute de ne pas pouvoir observer les orages en question à cause de la distance, je me contente de suivre la situation en temps réel sur les radars. Et ça ne s'arrange pas. Des noyaux supercellulaires se développent les uns après les autres.
Mon père, qui se trouvait au nord de la Haute-Loire, m'appelle sur mon portable en me demandait si j'allais bien. Je lui répond que oui, mais pourquoi une telle question. J'ai compris le sens de la question quand les premières infos données par des gens près de Montbrison sont arrivées. Des grêlons mesurant jusqu'à 11cm étaient en train de semer la terreur là-bas. Impossible d'y croire du premier coup, ça parait trop extrême. Entendre " les toits des maisons sont morts, on reconnait plus les voitures, il y a du verre partout, les fenêtres des maisons explosent, les sirènes de ville hurlent ", ça parait trop gros, et pourtant.. C'est bien ce qu'il s'est produit, et moi, j'étais quelques kilomètres plus au nord, au sec.
Les radars continuent de s'affoler et certains échos en crochet comportent souvent des "pixels blancs". Je prie alors que le désastre ne remonte pas jusque sur ma position.

Finalement, après des heures de stress non-stop, la grêle n'arrivera jamais ici. La nuit tombe, et je peux même commencer à photographier convenablement les impacts en toute sécurité. Photographier tranquillement de loin, en pensant que dessous c'est l'enfer. C'est une sensation assez désagréable.

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La pluie fini par gagner ma position. Grâce au parapluie il est encore possible de shooter un peu, histoire de commencer à avoir les plus belles.. gâchées par une clôture qui m'a fait péter un câble !

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Cette photo sera la dernière exploitable. Les autres étant beaucoup trop "mouillées", ou montrant le flash incessant des intra-nuageux.

03h30,
Enfin de retour à la maison après une route très longue sous la pluie. Ces 2 jours de chasse auront été purement exceptionnels en terme de sensations. Je pense sans trop de doutes, que ça restera les orages les plus violents de l'année dans le secteur, même si j'espère en rencontrer d'autres avant la fin de la saison.

Une énorme pensée à tous les sinistrés, personnes choquées par la violence des évènements. J'ai moi même pris peur rien qu'en voyant la tronche des radars. Alors dessous, je n'imagine même pas.

Ceci dit, en tant que bon chasseur, j'ai les boules de ne pas avoir pu tenir dans main un grêlon de cette taille....

A ++ :)
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Will Hien
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Message par Will Hien »

Très joli récit, belles photos ! Très cool...
La supercell du 5 vue d'aussi près, c'est un régal, d'autant qu'on l’attendant de pied ferme de l'autre côté de la Loire mais qu'on n'a eu que la fin...

Quant aux éclairs du 6 en dévut de soirée, on les a vus de loin quand on était à Vichy et on était dégoûtés parce qu'on n'avait à ce moment-là que des intras. L'activité électrique vers la Loire était incessante.
Heureusement, on s'est rattrapé par la suite ! :wink:

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Jonathan Lamarche
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Message par Jonathan Lamarche »

Superbe récit.

Des grêlons de 11cm :shock:

J'ai éprouvé les mêmes sensations que toi au radar, en voyant les conditions incroyables. J'ai observé les cellules de (trop) loin, étant d'astreinte, mais quel régal que ces photos !

Yann Vavasseur
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Message par Yann Vavasseur »

Super récit en effet, vraiment dommage que tu n'es pas pu nous rejoindre dans l'Allier, une prochaine j'espère ;)

Christophe Suarez
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Message par Christophe Suarez »

Sacré récit et de belles images. Ton as choisi ce target et tu t'y es tenu. Bravo !

bruno creugny
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Message par bruno creugny »

Vraiment beau. La grêle cette année aura fait sérieusement parler d'elle.

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Martial
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Message par Martial »

Merci :)
J'ai bien fait de t'écouter Chris tu vois, merci :)
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Romain Viviani
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Message par Romain Viviani »

Incroyable récit Martial, ça fait froid dans le dos.
Merci de ce grand partage !
NIKON D90, 10/24mm, 50mm, 18/55mm, 70/300mm, trépieds, télécommande, accessoires, filtres, cellule de déclenchement, TW, ...

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Benoit Gassmann
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Message par Benoit Gassmann »

Dommage pour la cloture, mais c'est jolie quand même
J'aime bien la série 26 - 27 - 28 - 29 et 30, très sympa :wink:

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Florent Courty
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Message par Florent Courty »

Déjà dit sur IC, mais bien joué pour le moteur gauche du 5 Août, ça a une allure terrible.
Dommage pour les clôtures oui, mais au moins t'as quelques images de la nuit ! nous on a fini dans le brouillard...

En ce qui concerne ce passage :
Des grêlons mesurant jusqu'à 11cm étaient en train de semer la terreur là-bas. Impossible d'y croire du premier coup, ça parait trop extrême. Entendre " les toits des maisons sont morts, on reconnait plus les voitures, il y a du verre partout, les fenêtres des maisons explosent, les sirènes de ville hurlent ", ça parait trop gros, et pourtant.. C'est bien ce qu'il s'est produit, et moi, j'étais quelques kilomètres plus au nord, au sec.
Les radars continuent de s'affoler et certains échos en crochet comportent souvent des "pixels blancs". Je prie alors que le désastre ne remonte pas jusque sur ma position.
Eh bien je te confirme, on était sur place avec Clément... d'ailleurs je viens de partager les photos de la sortie, y compris les grêlons jusqu'à 11cm. Effectivement il vaut mieux éviter absolument de passer là dessous...
Par curiosité, n'aurais tu pas une photo de cet orage, même de loin ? ou est ce que tu étais vraiment plus loin au nord et tu ne voyais rien ? Je me demandais simplement à quoi ressemblait a structure. Nous n'en avons eu qu'un petit aperçu étant restés derrière.

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Martial
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Message par Martial »

Merci Florent :)

Et bien, je n'ai pas de photos de la structure " vue de loin ". Tout ce que j'avais d'ici, c'était le passage d'énormes mammatus sous des enclumes magistrales avec une vitesse assez dingue. Un ciel sombre au loin, un tonnerre continu, et c'est tout. De là où j'étais difficile d'imaginer que les orages étaient catastrophiques en face.
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Florent Courty
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Message par Florent Courty »

Hmmm je m'en doutais, difficile de voir quelque chose depuis le nord de toute manière. Merci tout de même pour la réponse ;) je veux bien te croire, les enclumes devaient être énormes.

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Anthony Xavier
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Message par Anthony Xavier »

Des photos extra...de belles ambiances...et bien joué pour les ramifiés.
Anthony Xavier Contemplateur invétéré des cieux en colère.

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