C'est un sujet dont on pourrait parler des heures, comme beaucoup de sujets avec notre passion !
Je rejoins totalement ton commentaire Vincent, à la différence près que je peux me libérer un peu plus tôt que toi à priori ce qui me permet parfois d'intercepter ces orages diurnes un peu trop précoces ^^
Comme toi, j'ai réellement démarré la traque intensive avec le début dans le monde professionnel (salarié) en 2012 donc je n'ai pas eu l'occasion de profiter du temps libre dans ma vie d'étudiant, avec le recul on le regrette un peu mais bon, c'est comme ça, la passion ne se commande pas, elle vient quand elle vient (bien que je m'intéressais déjà aux orages entre 2006 et 2011).
Pour ma part, pas moyen de quitter le boulot plus tôt, je peux au pire poser un RTT de dernière minute mais ils ne sont pas illimités, évidemment. Mes horaires me permettent de quitter le boulot aux alentours de 16h, ça laisse de la marge pour aller chercher les évolutions diurnes sur les reliefs entre Aveyron/Hérault/Gard, voir plus loin si c'est une dégradation organisée qui est prévue de durer en soirée. Pour les traques plus longues (temps de route aller supérieur à 2h), sauf grosses exceptions, je réserve ça aux week-end et congés. J'essaye chaque années de poser des congés en mai et juin (en jouant avec les jours fériés) mais également en juillet et août. Cette année, pas de grosse pose en mai car j'avais un voyage prévu en avril, mais la covid19 est passé par la et donc ce fut des congés à la maison
Au final et n'ayant pas encore d'impératifs familiaux, je profite au maximum des opportunités qui me sont données, dans la limite du raisonnable en distance/temps (car ça cumule avec la fatigue...), mais reste l'énorme frustration de rater un orage quand on est au boulot, ou de voir la situation diurne démarrer trop tôt et être bloqué pendant que ça bombarde sur l'arrière-pays languedocien. Les nuits blanches, ça arrive mais + les années passent et plus c'est compliqué à gérer, j'évite au maximum d'en faire mais il est très difficile de trouver le sommeil entre 21h et 3h du mat' par exemple, quand une situ est annoncée pour la nuit... vive le cerveau humain qui rend fou
Pour ce qui est de la question indépendant/salarié, je ne me suis jamais vraiment posé la question mais je préfère personnellement être salarié (avec des horaires comme actuellement, pouvant sortir avant 16h30) : une fois le taf effectué, c'est déconnexion totale, je ne pense à rien d'autre que ma passion, mon plaisir perso, sans devoir y mettre un contrainte quelconque (je pense notamment aux personnes qui ont tenté l'expérience de chasseur d'orage professionnel, ou dont la vente de photos d'orages compte beaucoup dans leur métier de photographe : avoir un devoir de résultat dans ses traques, avoir un impératif de traitement des photos assez rapide, c'est pour moi rédhibitoire : en traque, 0 pression autre que celle d'être au bon endroit/moment pour prendre du plaisir ^^).