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Posté : mer. juin 03, 2009 15:22
par Jonathan Lamarche

compte rendu

Posté : mer. juin 03, 2009 16:01
par Anthony Xavier
Un compte rendu vraiment complet sur cette situation
Merci pour tout ces liens Djoe...

Posté : ven. juin 05, 2009 17:24
par Christophe Suarez
Dans les commentaires qui suivent l'analyse de Tim Vasquez je peux lire:

"I retired from TWA and flew the north Atlantic in L-1011s. I am now a pilot instructor with a major airline on the B757/767 for transpacific and north Atlantic operations. As an aerospace engineer I feel that your analysis of the weather conditions associated with the Air France accident is outstanding. Congratulations on a fantastic job. Were you aware that this is the second major accident involving extreme weather and an intercontinental Air France Airbus transport in four years? In 2005, Air France Flight 358 was involved in an serious accident at Toronto Pearson International Airport. The airplane overran the runway and crashed, subsequently being consumed by fire. All 321 souls on board were able to evacuate without casualties. That Air France flight landed during a severe thunderstorm, which caused the accident.

The point of interest here being that the Transport Safety Board of Canada (TSB) in its final report of this accident determined that Air France did not have procedures established for its flight crews related to the distance required from thunderstorms during approaches and landings. The latest accident involving AF447 raises the question of whether Air France has in its flight operations manuals detailed guidelines and procedures for thunderstorm avoidance enroute. Could it be possible that Air France does not have thunderstorm avoidance policies in place for its flight crews? These two accidents apparently caused by severe weather appear to indicate a disturbing trend.

Congratulations again for your splendid analysis. You are indeed, a true professional.

Maurice"

A méditer... :wink:

Posté : sam. juin 06, 2009 00:10
par Will Hien
Ouais, à méditer c'est sûr mais y aura toujours des mecs pour spéculer sur les causes de cet accident, même si ce sont d'anciens pilotes à la retraite...

Tant qu'on n'aura pas retrouvé les boîtes noires de cet appareil, on ne saura rien de précis...

Posté : sam. juin 06, 2009 09:53
par Maxime Daviron
Oui à méditer, bon, on va attendre un peu avant d'avoir les boîtes noires, qui pourront nous aiguiller.

Posté : lun. juin 15, 2009 01:49
par Jonathan Lamarche

Posté : lun. juin 15, 2009 15:34
par Jean-François Bouveroux
Salut :)

Sauf erreur de ma part la durée de vie des batteries des boites noires doit etre de 30 jours... en tout cas d'apres le dernier article posté ils sortent la grosse artillerie pour les retrouver :shock:

quelle est la portée théorique des "pings" des boites noires pour la localisation?.. a la theorie, je suppose qu'un tas de parametres tels que l'état, la profondeur, l'enfouissement etc etc modifient la portée initiales des balises

sacré mystérieux accident.. m'intéressant quand même pas mal aux accidents d'avion en tout genre, je suis qd même sceptique sur le fait que seul un coup de foudre soit en cause, vu la redondance des systemes embarqués.. ou alors, ils se sont payé un sacré coup de foudre qui a provoqué une panne électrique générale :? mais la si c'est le cas, les boites noires ne seront d'aucune utilités si elles aussi ont été privées d'alimentation électrique... Wait & See

Quoi qu'il en soit, respect pour les victimes et condoléances aux familles de ce tragique accident :cry:

edit:
réponse a ma question 6000m pour les balises
http://www.lematin.ch/actu/monde/boites ... ean-127844

Posté : mar. juin 23, 2009 13:21
par Walt L-Ceschia
Les boites noires auraient été enfin localisées.

http://expresse.excite.fr/news/5135/Vol ... ocalisees.

Citation de l'article expresse.excite.fr :
Vol AF 447 : boîtes noires localisées
11:15 mar 23 juin 2009

Les navires de la marine française ont détecté un faible signal des enregistreurs de vol (boîtes noires), c’est ce qu’affirme le journal Le Monde, dans son édition en ligne. L’avion qui s’est écrasé dans l’Atlantique a tué 228 personnes.
Ces boîtes noires contiennent des informations vitales qui pourraient aider à expliquer ce qui s'est réellement passé lors du crash de l'Airbus AF 447 reliant Rio de Janeiro à Paris, le 1 Juin. Viables pendant 30 jours, les enregistreurs envoient un signal jusqu’à 2 km. Les sonars des sous-marins auraient donc repéré les balises.
Le déploiement français est important : l’opération comprend un sous-marin nucléaire avec des équipements sonores ultra-perfectionnés et un navire de recherches équipé d'un mini sous-marin. La distance de l'Atlantique ainsi que la profondeur et la surface de l'océan ont rendu particulièrement difficile les recherches de l'épave qui pourrait se trouver n'importe où.
Un porte-parole d'Air France indiquait qu’il ne pouvait confirmer les informations du site lemonde.fr. Le ministère des Transports et le Bureau enquête et analyse (BEA) ont fait de même, affirmant qu’il était encore trop tôt : "Ce n'est pas la première fois qu'on entend des bruits, donc on va vérifier avec les moyens qui sont mis à disposition". Les balises de ces boîtes disposent encore d'une autonomie de huit de jours.
Lundi, dix des cinquante corps récupérés ont été identifiés comme des ressortissants brésiliens.
Voici le lien vers l'article LeMonde.fr :

http://www.lemonde.fr/archives/article/ ... 102_0.html

Citation :
Recherche du vol Rio-Paris : interrogations sur les signaux captés
LEMONDE.FR | 23.06.09 | 06h59 • Mis à jour le 23.06.09 | 11h50

L'enquête sur les causes de l'accident de l'A330 d'Air France assurant le vol Rio-Paris, qui a disparu le 1er juin dans l'Atlantique au large des côtes brésiliennes, va-t-elle progresser dans les prochains jours ? Peut-être, si les boîtes noires de l'avion – les enregistreurs de vol – sont "physiquement" localisées et, surtout, s'il est possible de les remonter à la surface. C'est en tout cas l'"espoir" qui a germé, mardi 23 juin, après que le sous-marin de poche Nautile de l'Ifremer a effectué une plongée après avoir capté un signal. Récit de ce que l'on sait et des interrogations qui subsistent.

– Selon les informations recueillies par Le Monde, les bâtiments de la marine française qui tentent de retrouver les restes de l'A330 d'Air France ont capté un signal très faible.
– Il a été considéré que ce signal pouvait provenir des boîtes noires de l'avion. Cela a conduit, lundi 22 juin, le sous-marin de poche Nautile de l'Ifremer à effectuer une plongée. L'objectif étant de tenter de matériellement "mettre la main" sur ces boîtes noires et de pouvoir les remonter : les boîtes noires sont situées dans la queue de l'appareil, et il n'est pas certain que le sous-marin puisse les dégager.
– Interrogée sur cette opération de recherche, une porte-parole du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) – l'organisme officiel français chargé de l'enquête technique – a déclaré que ces boîtes noires n'ont pas encore été précisément "localisées". Un communiqué officiel du BEA est cependant attendu dans la journée.
– "On est toujours en phase de recherche", a assuré, sur Europe 1, Philippe Guillemet, le commandant du "Pourquoi Pas ?", navire de l'Ifremer présent sur la zone de recherches. "Des ondes acoustiques, on en reçoit, mais il n'y a rien de validé, hélas", a poursuivi le commandant, qui, à la question "vous n'avez pas du tout repéré les boîtes noires ?" a répondu : "Absolument."
– La recherche de ces boîtes noires est tout sauf simple. D'abord parce que les balises contenues dans ces enregistreurs de vol émettent des signaux qui sont "captables" dans un rayon de 2 kilomètres. Ensuite parce que le lieu où l'avion d'Air France s'est abîmé est caractérisé par un relief sous-marin très tourmenté : les fonds y avoisinent les 5 000 mètres de profondeur. (Lire l'article "Vol Rio-Paris : des engins sous-marins mobilisés pour retrouver les boîtes noires"). Enfin, à ces profondeurs, la visibilité est nulle, les fonds marins étant plongés dans le noir.
Les balises des boîtes boires disposent encore d'une autonomie d'une huitaine de jours.

J'espère sincèrement que c'est le bon signal et qu'ils pourront extraire les boites noires de l'appareil. De nombreuses familles restent dans l'attente d'une explication au drame...

Posté : mar. juin 23, 2009 14:22
par JC Ouvrard
Apparement c'est des bobards, les boites n'ont pas été localisé ( dixit la radio )

Posté : mar. juin 23, 2009 16:50
par Walt L-Ceschia
Exact, il n'y a rien d'officiel, donc cette information est à prendre avec précaution.

Posté : mar. juin 23, 2009 18:48
par Jonathan Lamarche
Tout à fait, l'information n'étant pas confirmée, il faut pour l'instant attendre.

En faisant quelques recherches sur les caractéristiques des boites noires, je suis tombé sur ce lien :
http://probe.20minutes-blogs.fr/archive ... tance.html

L'article est en anglais, mais il est traduit en français un peu plus bas dans la page.

La rumeur du tube de Pitot défaillant existe par ailleurs, et est illustrée par le changement de tous ces tubes sur les A330 par Air France :
http://www.lesechos.fr/journal20090610/ ... 873527.htm

Mais là encore aucune confirmation officielle :roll:

Posté : mar. juin 23, 2009 22:09
par Walt L-Ceschia
Merci beaucoup Djoe, ces deux articles sont très intéressants.

En ce qui concerne les boites noires, au vu de leurs caractéristiques, je comprends pourquoi elles sont si difficiles à localiser dans les profondeurs marines.
Biensûr, elles émettent en VLF (fréquence ultra-sonique dans leur cas) car la propagation des ondes sonores est très performante sous l'eau, et disposent même d'une puissance honorable. Mais leur localisation reste difficile, car le signal émis peut être très atténué (à cause, par exemple, des inversions de températures dues à certains courants marins) ou aussi dévié (phénomènes d'écho dû au relief très escarpé du point de chute de l'appareil).