Bonjour,
Choix intéressant de sujet.
Pour les explications précédentes, je ne peux que les appuyer. Il faut savoir si vous voulez savoir où la foudre va tomber à l'échelle de la dizaine de kilomètre (météorologie), où à une échelle beaucoup plus précise, disons le mètre (météorologie, mais surtout physique de l'électricité et des isolants)
La première expérience qui m'est venue, c'est celle de la
boule à plasma que l'on trouve dans les magasins type Nature & Découverte. Sans appuyer sur les bords, on constate des arcs électriques qui ne sont pas sur une position stable. Ca correspond au fait que l'on ne sait pas (encore) prévoir un coup de foudre au mètre près, trop de facteurs entrant en jeu. Lequel de ces deux niveaux de précision vous intéresse-t-il ?
Une expérience que je viens de trouver sur le net en farfouillant un peu :
http://www.dailymotion.com/video/x4g8tx ... -un-c_tech
Un condensateur de 4700µF a vraisemblablement été chargé, avant de mettre en contact ses deux broches, avec une pince croco. Ca doit se trouver dans les labos de physique du lycée, ainsi que le matériel pour le charger. Une décharge se produit, pour que le condensateur retourne à l'état d'équilibre. C'est une simulation de décharge électrique, mais ça ne correspond pas tout à fait à la prévision de l'endroit où va frapper la foudre.... ATTENTION : ne pas mettre vos doigts entre les deux pattes du condensateur, la décharge est violente. On trouve des condensateur relativement puissant et pas chers dans les flashs d'appareils photos jetables. Enfin, si on trouve encore des appareils photos jetables... Une fois chargé, la décharge est TRES désagréable lorsque l'on touche les deux pattes en même temps, j'en ai fait l'expérience personnellement.
Pour une expérience plus complexe, mais plus en relation avec votre sujet, je dirais qu'il faut une plaque de conducteur, disons 20cm*20cm, reliée à la terre. On approche un élément chargé, alimenté en courant de façon suffisamment forte (plusieurs milliers d'ampères ?). L'air placé entre cet émetteur, et la plaque réceptrice reliée à la terre peut être modélisé par une résistance. Le schéma théorique est donc très simple, il s'agit d'une résistance entre les deux bornes de l'alimentation. La résistivité de l'air varie en fonction de la distance entre l'émetteur et le récepteur. Sur
ce lien, on ne nous la donne pas. Mais elle est comprise entre celle de l'eau distillée et celle du verre.
Le souci de cette expérience, c'est de trouver une alimentation suffisamment puissante pour la réaliser. De plus, ce serait dangereux, faites TRES attention. En déterminant la distance nécessaire entre l'émetteur et la plaque réceptive nécessaire à ce que la décharge se déclenche, et en connaissant les conditions d'alimentation, il serait alors possible de déterminer la résistivé de l'air.