Impact au sol : demande de renseignements.

Questions en tous genres et premières images, c'est la section à parcourir quand on se lance dans la prise de vue des orages.
Ici, il n'y a pas de question bête. On vous aide à comprendre, apprendre et progresser.
Patrice Seray
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Message par Patrice Seray »

Bonjour tous,

Je rédige actuellement une petite syntaxe en introduction du dossier sur les effets de foudre.
Voici la première partie :

La foudre en boule.

La première observation scientifique de la foudre dite en boule remonte en 1753 lorsqu’un certain docteur Richman, alors qu’il mesurait l’électrisation des nuages orageux, fut tué par la foudre. Encore aujourd’hui, le phénomène de la foudre en boule demeure une des énigmes difficile à expliquer par les physiciens.

Pour se rendre compte de la complexité de ce phénomène, il apparaît nécessaire de soumettre au moins trois cas susceptible de représenter le dit phénomène.

1/- Nous sommes un soir de juillet. L’air est tiède, lourde et de brusques ondées orageuses scintillent sans cesse. Par moment de violente lueur sort de l’ombre. D’ un coup, notre témoin sortant d’un virage (il est en voiture) et au beau milieu d’une ligne droite, entrevoit une boule de lumière orangée, immobile et grosse comme un veau. Ralentissant, notre automobiliste contourne l’obstacle.
Lorsqu’il repasse au même endroit une heure plus tard, la sphère lumineuse sera toujours là, moins grosse, moins brillante et moins rougeâtre.

Ce premier cas est véridique, le témoin digne de foi. Il déclare n’avoir pas vu de lueurs bizarres, n’avoir entendu aucun bourdonnement et aucun zitis à proximité.
Foudre en boule ? Pas tout à fait ! C’est du moins se que s’accordent à dire les spécialistes. Il s’agit cependant et à coup sur d’une manifestation curieuse produite par l’électricité atmosphérique. Ce phénomène semble d’ailleurs moins rare qu’il n’y parait.

En parallèle nous pourrions citer le cas de deux autres témoins, résidant dans le Bas-Rhin qui, en 1967, observèrent une étrange boule lumineuse s’introduisant par une cheminée de leur maison et ressortant par la porte entrouverte avant « d’exploser » dans un silence religieux. Aucune trace de brûlures, aucune sensation de chaleur !

La foudre est un phénomène consistant en une décharge électrique entre le nuage et le sol. Elle a fait l’étude de nombreuses expériences. Sa nature commence à être mieux connue même si ses effets au point d’impact posent encore bien des difficultés.

En général les descriptions de la foudre en boule sont assez typique et les témoignages assez concordant : Un éclair tombe et une sphère lumineuse mobile apparaît soudain, se promène au-dessus du sol, flotte dans l’air, puis disparaît par la fenêtre ou sous une porte. Ses dimensions sont de la taille d’un pamplemousse et sa durée n’excède par quelques secondes.
Si ce phénomène n’est pas aussi rare que cela (nombreux témoignages y compris fort anciens), le phénomène est cependant aléatoire. C’est ce qui explique la difficulté à l’expliquer. C’est aussi pourquoi nous ne possédons que trop peu de documents photographiques.
Il est aussi vrai que les puissances mises en jeu sont tellement incroyables qu’il apparaît illusoire de les reproduire en laboratoire.
Les plus importantes de ces expériences sont donc réalisées en extérieur, notamment à St Privat-d’Allier.

En conséquence, la foudre en boule n’existe en fait que grâce aux témoignages et c’est pourquoi beaucoup de chercheurs n’y croient pas. Certains cependant ont manifesté un certain intérêt à cette énigme et nous pourrions citer en France, M Hubert du CEA puis aux USA MM Singer et Barry.
C’est un peu grâce à eux que nous pouvons aujourd’hui proposer des interprétations, nous les verrons un peu plus loin.

Donc, la dispersion des témoignages feraient apparaître que la foudre en boule possèderait un diamètre allant de 1 cm à 1 m et que sa durée de vie irait d’une fraction de seconde à une heure. La couleur blanche est parfois mentionnée ainsi que l’orangée. Tout cela justifie selon Rayle de la NASA des explications différentes.

La première catégorie (si nous pouvons dire) est celle de boule observée au contact d’un objet ou du sol. Le premier cas soumis plus haut entre dans cette catégorie Il diffère bien entendu des témoignages qui font état d’une boule allant de 10 à 30 cm ainsi que par sa durée de vie.
Les boules lumineuses observées par temps d’orage sur les fils des lignes HT, les câbles des remonte-pente, les câbles de grue appartiendraient aussi à cette catégorie.
Le cas n°2 illustre à son tour cela :

2/- Nous sommes en juillet près de Zurich. Le témoin, surpris par un violent orage, court se mettre à l’abri lorsqu’il aperçoit presque simultanément à la suite d’un éclair, une boule lumineuse se matérialisant sur la câble du téléphérique proche qui descend alors rapidement sur celui-ci. Quelques minutes plus tard, une seconde boule lumineuse descend le même câble.

Ce phénomène sera observé sur les lignes de HT. Les spécialistes pourtant considèrent que ces « gouttes » lumineuses qui glissent le long de fil électrique, câbles, ne sont pas de réels cas de foudre en boule même s’ils appartiennent aux manifestations curieuses des décharges électriques.

La seconde classe, semblable mais sans pour cela constituer une manifestation stricte, comprend les observations relatant la chute d’une boule lumineuse précédant de peu un éclair. Voici le troisième cas :

3/- Un témoin sort de son travail, le ciel est orageux. Il lève machinalement les yeux et aperçoit alors une boule lumineuse tombant sur le clocher de l’Eglise voisine. Cette boule glisse alors le long des tuiles et se met à rouler le long de la rue. Presque aussitôt, la foudre tombe sur le clocher.

C’est le fait que cette boule précède un éclair qui a forcé les spécialistes à séparer ce genre de manifestations des cas, plus rare, de foudre en boule.

Le cas type provient d’un spécialiste EDF qui raconta qu’une fin d’après-midi, dans le Cantal, sous un orage violent, il vit brusquement une lueur éclatante, entendit un fracas du tonnerre et vit alors une boule sortir de sa cheminée, grosse comme un melon et qui ondule au travers de la pièce à quelques décimètres du sol. En arrivant près d’un bloc de papier, les feuilles bougent, se mettent en éventail. Quelques secondes plus tard, la boule disparaît comme par enchantement.
Curieux, l’agent EDF se dirige alors vers le bloc de papier, naturellement intrigué par ce qu’il vient de constater. Prenant son bloc il constate que les feuilles sont criblées de petits trous.
Ce simple fait est explicable en soi puisque le papier est un isolant et, en présence de champs électriques intenses, il peut être traversé par des dizaines de micro décharges qui laissent alors des trous minuscules.
Au passage faites donc l’expérience en passant une feuille de papier entre deux électrodes portées à un potentiels élevé (entre les bornes d’une bobine d’allumage).

Les spécialistes considèrent ce type de cas comme hautement sérieux et comme étant un vrai cas de foudre en boule puisque la sphère n’a touché aucun objet, a flotté librement et n’a durée que quelques secondes.
Ces vrais cas diffèrent donc des autres et concernent surtout les maisons de campagne, les avions. Dans le premier cas, la sphère lumineuse apparaît au voisinage du point d’impact de la foudre. Elle apparaît souvent par la cheminée mais cela pourrait être une porte, une fenêtre aussi. Cette sphère flotte librement, et ceci est important. Certains spécialistes affirment qu’il existe même (et statistiquement) des endroits prédisposées à l’apparition de ce type de phénomène.
Les constructions récentes sont à l’abri de la foudre en boule. L’usage de structures métalliques dans les toitures et l’armature de fer à béton explique également cela.
Dans les deux cas, le réseau métallique constitue une cage protectrice (cage de Faraday) laquelle isole l’intérieur des influences électriques extérieures.

Ce fait n’empêche cependant pas les avions de connaître la foudre en boule. L’éclair frappe par exemple l’avant de l’appareil et les passagers aperçoivent alors une boule lumineuse sortir du poste de pilotage et suivre son chemin dans l’allée centrale. Elle disparaît ensuite dans un grand silence.
Comment expliquer ce fait alors que l’avion fait office aussi de cage de Faraday ? Il apparaît ici que la boule est centrée dans la carlingue par des forces électrostatiques.

Nous venons de voir qu’il ne faut pas confondre la foudre en boule en intérieur avec ce qu’il conviendrait de nommer des décharges secondaires apparaissant à l’intérieur de maison.
Cet exemple pour mieux comprendre :
- Nous sommes cette fois en Morvan, lors d’un dîner, dans une vielle maison. La foudre tombe sur le toit, une violente lueur accompagne une éclatante détonation. Les invités sont aveuglés et un enfants tombe mort.
Par la suite tous diront avoir vu une boule jaillir comme par magie d’un robinet pour atteindre l’enfant. Nous n’avons pas affaire ici à la foudre en boule mais bel et bien à une décharge secondaire (de celle qui provoque bien des dégâts, que certain ufologue en mal de croyance vont jusqu’à prendre pour des traces insolites de « soucoupe » - Marliens en est un exemple frappant).

Mais il nous reste à savoir ce qu’est en fait la foudre en boule. Nous sommes en but à bien des difficultés si nous désirons y trouver une explication bien scientifique.
La première chose à faire est de faire justement la distinction des trois groupes qui semblent relevés d’explications différentes.
La seconde est lié au fait qu’il existe trop peu de document photographique, ce qui à laissé penser à certains scientifiques qu’il pouvait s’agir d’illusions d’optique.
Ensuite nous avons les témoignages, qui, peu ou prou, semble s’accorder.

Si nous avons parlé d’illusions optique c’est simplement parce une vive lueur laisse sur la rétine une image persistante. Un point qui aveugle, un peu comme une tache flottante dans l’air et se déplaçant en même temps que notre regard. En objection à cela nous ferons remarquer que l’image rétinienne est presque tout le temps négative ! Nous voyons alors une tache sombre et non lumineuse !
Ce qui ne veut pas dire qu’une image positive ne peu exister. Bien au contraire. Ici nous voyons (sans jeu de mot) comment nous pourrions transmettre un trait lumineux (l’éclair) en boule ! Nous obtiendrions plutôt un cercle.
Ensuite, bien souvent nous avons plusieurs témoins, ce qui contredit aisément l’hypothèse d’une image rétinienne. Les adeptes de cette théorie ont donc été forcer d’abandonner cette piste.

Ce qui apparaît certain c’est que nous avons affaire à une manifestation singulière de l’électricité atmosphérique. Revenons rapidement au basique : Qu’est-ce qu’un coup de foudre ? C’est un nuage énorme, électriquement chargé qui influence le terrain en dessous de lui. La différence de potentiel entre les deux a été estimée à plusieurs dizaines de millions de volts.

En physique, la première étape est une formation de particule électriquement chargé se propageant dans l’espace en traçant un canal ionisé faiblement conducteur. L’air étant isolant.
Lorsque ce précurseur relie le sol et un nuage, le courant emprunte ce « canal » qui vient d’être tracé et qui permet ainsi à la charge du nuage de se déverser.
Le sens de marche détermine le coup de foudre. Si le front ionisé part du nuage nous avons un coup descendant, et ascendant dans le cas contraire.
Les scientifiques ont pu mesurer la vitesse des précurseur : de l’ordre de 20km/s pour un coup ascendant et de 150km/s pour le coup descendant.
Attention, le sens du courant qui se décharge est de l’ordre de 100 000 km/s et est indépendant de la marche du précurseur ! Il dépend uniquement de la charge positive ou négative du nuage. La moyenne d’intensité étant de 25 000 A.

Il est donc impossible de déterminer à l’avance le point d’impact de la foudre (sauf déclenchement artificiel) car il dépend du trajet suivi par le précurseur et des particularités locales d’ordre électrostatiques.

Donc :

A/- Sous l’influence du champ électrique engendré par le nuage, l’air s’ionise, les atomes ne sont plus neutres. Lorsque le champ est suffisant, apparaît les effluves qui ne sont que des sortes d’étincelles un peu floues mais très mobiles. Le champ augmente encore, nous obtenons des aigrettes qui commencent à s’étaler pour prendre la forme de véritables étincelles longues. Ces caractéristiques indiquent donc un précurseur ascendant pouvant monter jusqu’au nuage.

B/- Coup descendant : La pointe du précurseur renferme une forte concentration de charge électrique. Lorsque cette pointe se rapproche du sol, le champ s’accroît de manière considérable en dessous et des pré décharges ascendantes se développent à partir d’un point de moindre résistance électrique.

Dans les deux cas, la présence d’un champ intense au point de chute produit donc une émission lumineuse dans l’air. (influence du champ, atomes en déséquilibre perdant des électrons et présence de charge opposées commençant à circuler). La lumière est produite par le choc de particules (ions) qui peuvent se recombiner.
Ces effets semblent être à la base du premier groupe de foudre en boule, là ou la sphère apparaît en contact avec le sol ou avec un fil. Nous pourrions alors avoir la vision d’une sphère d’un gros diamètre (notre cas premier plus haut dans ce texte), très lent et faiblement lumineux. Au voisinage du sol, une simple variation du potentiel d’ionisation produirait ce gros précurseur à quelques centimètres de diamètre (cela est du à l’air qui se resserre en fait).

Cette concentration locale engendre une densité de courant plus élevé et donc une émission nettement visible alors que le reste du précurseur ne l’est pas. La boule obtenue serait alors faite de gaz ionisé. Cette explication nous est proposée par Powell et Finkelstein qui suppose donc : « un potentiel d’ionisation différent de celui de l’air ambiant sur une petite zone à ras du sol ».
D’où proviendrait ce fait ? De telles vapeurs (puisqu’il s’agit de vapeurs organiques) faites d’hydrocarbures complexes volatils sont libérées par tous les processus de fermentation ou de décomposition des matières végétales et animales. Situation courantes en pleine campagnes.
Barry a démontré qu’en présence d’une faible proportion d’hydrocarbures dans l’air, la décharge d’un champ électrique produit une boule de combustion lumineuse.
Cette piste est contredite cependant par le fait notable qu’il faudrait une teneur en concentration de vapeur organique très supérieure à ce que nous pouvons rencontrer dans la nature. Même localement ? C’est un autre débat, puisque rien n’exclu qu’en un lieu donné, la présence de vapeur organique ne soit pas exceptionnellement supérieur justement.

Si nous prenons maintenant le cas de ces boules suivant les fils électrique (grue, monte-charge etc…) il nous semble assez difficile d’appliquer cette hypothèse bien séduisante au demeurant. A moins d’admettre que la graisse sur les câbles libère des traces d’hydrocarbures. S’agit-il alors de simple effluves (effet couronnes) ? Si oui, leur déplacements est alors difficile à expliquer. Autant l’avouer, encore actuellement il est quasi impossible d’expliquer ces gouttes se déplaçant librement sur les fils électriques. Il s’agit d’un domaine encore vierge de toute étude.


Restons un instant sur la luminescence par décharge électrique. P Hubert, lors d’expériences effectuées à St Privat –d’Allier a obtenu durant un court laps de temps (moins d’une seconde) des boules lumineuses. Pour ce faire il déclencha à l’aide d’un mince fil conducteur une décharge électrique qui tomba alors sur des cylindres emplis de suie pour simuler un conduit de cheminée.
A trois reprises une boule lumineuse apparut au voisinage du pseudo conduit de cheminée (près du point de chute de la foudre, près de piquets spéciaux en carbonyle).
Ces piquets émettent des vapeurs organiques modifiant l’ionisation de l’air. La durée de vie étant la même pour l’éclair et le carbonyle, nous pouvons exclure une simple combustion. Mais avons-nous ici un phénomène de foudre en boule ?
La communauté scientifique pensent à une décharge lumineuse favorisée par la présence d’une faible quantité d’hydrocarbure.

Dans le cas des boules se promenant le long de fil électrique, câbles… il apparaît assez difficile d’admettre cette explication. La présence de graisse ne semble pas libérer de traces d’hydrocarbure. Nous avons plutôt et comme dit plus haut ce que l’on nomme un « effet couronne ».

Pour en revenir à l’objet même de ce sujet particulier, la foudre en boule stricte, celle où une sphère se balade, voltige à l’intérieur d’une maison, il faut donc avouer qu’il manque cruellement d’explications satisfaisantes. Les idées proposées sont nombreuses, mais aucune ne semblent satisfaire les chercheurs. L’interprétation chimique (combustion) n’explique pas les phénomènes électriques observés au passage de la sphère lumineuse. Que dire de cette théorie qui fait intervenir une réaction nucléaire avec formation d’atomes instables ? Les rayonnements produits, aucun témoins n’y résisteraient.

La piste de boule de plasma a été alors avancée (plasma confiné). Nous nous heurtons à la durée du phénomène (trop grande) pour accréditer cette théorie. (Le confinement du plasma est assuré par des forces magnétiques dues aux courants circulant dans la boule. La constance de temps étant trop brève – 1/1000 de sec. – comment apercevoir une boule durant deux ou trois secondes ?)

Il reste donc en piste une concentration d’ondes électromagnétiques ! L’énergie se trouvant accumulés dans la boule sous forme d’excitation moléculaire à un niveau métastable. Selon Barry le terme exact serait alors : « électroluminescence moléculaire » et non « foudre en boule ».

Ce qui apparaît certain : le phénomène est d’origine électrique. Des exemples sûrs le prouvent :
- Une boule lumineuse se promène dans une maison de campagne à ras du sol entre portes et fenêtres et observés à trois reprises. Une ligne HT passe à proximité et, une jour, des techniciens viennent installer la mise à la terre des pylônes. Depuis, plus de foudre en boule ne se produira dans cette maison.
- Ce que l’on nomme les « éclairs en chapelets » ! Ceux-çi sont très rarement visibles à l’œil nu, ils sont par contre repérable sur des films et documents photographiques. La décharge, au lieu d’affecter la forme d’un canal continu, se compose alors d’une succession de boules lumineuses (comme des grains de chapelet). Nous avons là un phénomène de contraction régulière du canal ionisé dont la cause est difficile à établir. (variation du potentiel d’ionisation sur le trajet de la décharge – pouvant produire une ou plusieurs boules - , forces magnétiques dues à une circulation en spirale de courant le long du canal, concentration d’énergie électromagnétique ou bien interaction de plusieurs facteurs similaires ). Des recherches restent à faire.

La formation de boule lumineuse semblent donc être admis aujourd’hui par les scientifiques étudiant ce phénomène particulier. Que cette boule puisse persister au point d’impact est aussi admis. Savoir comment cette boule se forme reste un mystère qui résiste et persiste encore. Enigme pour la physique.


P Seray

En marge de ce texte : lire le dossier de S et V n° 770
Le n° 732 pour comprendre comment la foudre frappe .


Ce texte vouus parait correct ? :?

Cela soulève quelques petites interrogations (mon scepticisme qui me titille) :

Postulat : (sous forme de quote)
Si nous avons parlé d’illusions optique c’est simplement parce une vive lueur laisse sur la rétine une image persistante. Un point qui aveugle, un peu comme une tache flottante dans l’air et se déplaçant en même temps que notre regard. En objection à cela nous ferons remarquer que l’image rétinienne est presque tout le temps négative ! Nous voyons alors une tache sombre et non lumineuse !
Interrogation : (sur la réalité de la foudre en boule)

L'image persitante d'un point lumineux bleu cyan, couleur fréquente des éclairs, n'est-elle pas sa -couleur complémentaire- ? Donc le jaune orange (tiens donc ;-)...

Ce qui ne veut pas dire qu’une image positive ne peu exister. Bien au contraire. Ici nous ne voyons pas (sans jeu de mot) comment nous pourrions transmettre un trait lumineux (l’éclair) en boule ! Nous obtiendrions plutôt un cercle.

Ensuite, bien souvent nous avons plusieurs témoins, ce qui contredit aisément l’hypothèse d’une image rétinienne. Les adeptes de cette théorie ont donc été forcer d’abandonner cette piste.
Plusieurs témoins peuvent voir le même éclair (en chapelet par ex) au même moment (et même d'endroits différents) => La piste est loin d'être exclue sur un tel argument.

Suis un peu tordu non ? :oops:

Merci d'avance de vos éventuelles remarques.

Le dossier sera finalement plus épais que prévu dans mon futur ouvrage. Ce n'est que mieux. pas facile de faire des résumés d'un tel phénomène et de ses conséquences. Et je ne parle pas des résumés sur les cas d'impacts allégués dont la prose existe... :roll:

P Seray

Nicolas Baluteau
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Message par Nicolas Baluteau »

Re-bonjour Patrice

Bon faute de temps j'ai lu en diagonale -mais alors vraiment en diagonale ! - ce texte qui à coup sûr comblera les aficionados des fulgurances tellement il semble fourmiller d'informations passionnantes.

Si tu veux, je peux l'imprimer et t'en faire la correction formelle pour -mettons- au pire dans quelques jours. Encore que cela m'ait l'air tout à fait bien écrit et me prendra certainement beaucoup moins de temps.
Au vol, j'ai juste pour l'instant relevé un ":" suivi d'une majuscule (que je n'ai pas le temps de retrouver dans le texte pour te le citer dsl). Les ":" sont toujours suivis de lettres minuscules.

A bientôt, faut que je file ! ;)
Ancien pseudo Nico17/69

Patrice Seray
Habitué
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Message par Patrice Seray »

C'est gentil Nicolas. Merci d'avance.

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Jonathan Lamarche
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Message par Jonathan Lamarche »

Quelques remarques à chaud :

-Soigne l'orthographe, que ce soit les pluriels, ou bien les accords, car les fautes sont bien trop nombreuses. Si ton document final en comporte encore, tu perdras toute crédibilité. Mais je me doute qu'il y aura une relecture pour ça, ce n'est pas au fond ce que tu cherches ici.

- Ajoute plus de références. Plus tu cites tes sources, à grands renforts de notes en bas de page, plus il est difficile de démentir, contredire. Travail à mener de préférence en même temps que tu rédiges, et non a posteriori, c'est beaucoup plus aisé.

- Une idée, peut être utile dans le cadre de ton but : une mise en exergue historique des phénomènes considérés comme des OVNI, puis expliqués grâce aux progrès de la science, montrant que si tout n'est pas expliqué rationnellement sur le coup, ce peut être le cas quelques années après, avec l'avancée des connaissances humaines :wink:

- Demande aux photographes la possibilité d'utiliser les photos pour illustrer tes propos. Elles peuvent être vendues, ou certains droits peuvent être cédés gratuitement, suivant les personnes.


Je vais essayer de faire un retour plus en profondeur sur ton message, sur le contenu technique, ce qu'il me semble que tu es venu chercher ici



- Les éclairs en chapelet : il s'agit d'une décroissance en chapelet. Un éclair a lieu. Puis il disparait. Pendant le très court instant où il disparait, des points plus lumineux subsisterons sur le canal, tandis que le reste s'éteint petit à petit. L'énergie le long du canal ne se disperse pas de façon linéaire.
Walt en a filmé ici : http://foudre.chasseurs-orages.com/view ... hp?p=15814
Il y en a aussi un exemple dans le livre Traqueurs d'Orages d'Alex Hermant.

- La couleur des éclairs dépend de la composition du milieu qu'ils traversent. Blanc pour un air sec, jaune pour de la poussière, rouge pour de la pluie, et bleu pour de la grêle.

- Si je me souviens bien, la persistance rétinienne peut être positive (principe des dessins animés) ou négative (il suffit de regarder une ampoule allumée en pleine nuit pour s'en rendre compte). Et dans ce cas, l'inverse de la lumière est une zone sombre, c'est en ce sens là que c'est négatif. Il ne s'agit pas de couleurs complémentaires. Dans le cas de la foudre, il s'agit de persistance rétinienne négative, lumière ou ombre.

- Je peux t'apporter un élément qui est souvent considéré à tort comme de la foudre en boule : ce que l'on appelle sur chasseurs d'orages un power flash, photo 13 de Will sur cette page : http://foudre.chasseurs-orages.com/view ... c&start=15 Il s'agit d'une surtension sur une ligne électrique, un transformateur, suite à une décharge de foudre.

- Les maisons modernes, que tu cites, ne sont pas des cages de Faraday parfaites. Elles en sont plus proches que d'autres plus anciennes, grâce aux armatures métalliques, mais possèdent bien des défauts sur ce point. même un avion, pourtant réputé pour ses qualités dans le domaine, n'est pas parfait. Les joints, les vitres, sont autant de faiblesses. Certes, les avions sont fréquemment foudroyés sans conséquences majeures, endommageant parfois les instruments de navigation, mais ce n'est pas pour autant que rien ne peut leur arriver.

- On ne dit pas que la charge d'un nuage se déverse, mais plutôt que l'équilibre électrique se fait. Le sol et le nuage sont chargés, pas avec la même polarité. Le coup de foudre permet à ces deux entités d'être reliées, et du même coup de revenir plus vers la neutralité électrique, état stable.

- Je suis intéressé par tes sources pour la vitesse d'un précurseur.

-Il faut expliquer la différence entre un ion, particule chargée (Na+, Cl-, Mg2+, ...) et un atome, une molécule, particule neutre électriquement. Revenir aux bases de l'électricité, des différences de potentiel.

- Le cas de foudre en boule proche du sol peut aussi être expliqué par les matériaux, les gerbes d'étincelles peuvent exister, en particulier sur des transformateurs électriques.

- Tes vapeurs organiques sont la cause des feu-follets.

- Il est question d'effet d'effet couronne, comme mentionné plus haut. Sauf que plus haut tu n'emploies pas ce terme, ne le définit pas. Tu le sous entends, avec les cas de foudre parcourant les lignes électriques. Sans le mentionner explicitement. Ou alors j'ai sauté la phrase en question, possible aussi.

- J'avais un prof en classes préparatoires passionné de plasma, il aurait peut être des réponses... Ou du moins des pistes...




J'espère que ces quelques modestes retours te seront utiles, en tout cas ça occupe une bonne heure d'un dimanche après-midi !

Patrice Seray
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Message par Patrice Seray »

C'est super ! Merci beaucoup.
Bien évidemment qu'une relecture aura lieu, donc avec corrections et d'orthographe et de syntaxe (comme ce fut le cas de mon dernier ouvrage).

Au niveau référence, l'index sera bien fourni également.
Une idée, peut être utile dans le cadre de ton but : une mise en exergue historique des phénomènes considérés comme des OVNI, puis expliqués grâce aux progrès de la science, montrant que si tout n'est pas expliqué rationnellement sur le coup, ce peut être le cas quelques années après, avec l'avancée des connaissances humaines
C'est très exactement le but de l'ouvrage. Ici je ne parle que des indices que laisse parfois les impacts de foudre au sol et que certaines personnes pensent être des traces d'OVNI. La grande partie du livre fait place aux méprises, aussi bien astronomique (Lune,vénus,Jupiter etc..) , météorologique, avec des BS (ballons-sondes), phares de voiture, oiseaux etc... Et tout cela avec des exemples prècis vérifié in situ (que de kilomètres...)
Demande aux photographes la possibilité d'utiliser les photos pour illustrer tes propos. Elles peuvent être vendues, ou certains droits peuvent être cédés gratuitement, suivant les personnes.
C'est fait pour pas mal de photos et en cours pour d'autres. La plupart des illustrations sont de moi (heureusement).
Pour exemple, mon dernier ouvrage comporte pas moins de 100 illustrations, photos, cartes etc... Cela me parait necessaire pour rendre agréable l'ensemble. :wink:

Pour le dossier "impact de foudre" une première selection donne plus de 40 photos et dessins. :roll:
Si je me souviens bien, la persistance rétinienne peut être positive (principe des dessins animés) ou négative (il suffit de regarder une ampoule allumée en pleine nuit pour s'en rendre compte). Et dans ce cas, l'inverse de la lumière est une zone sombre, c'est en ce sens là que c'est négatif. Il ne s'agit pas de couleurs complémentaires. Dans le cas de la foudre, il s'agit de persistance rétinienne négative, lumière ou ombre.
Il me faudrait confirmation de cela. Surtout par rapport à cela :
"Ce qui ne veut pas dire qu’une image positive ne peu exister. Bien au contraire. Ici nous ne voyons pas (sans jeu de mot) comment nous pourrions transmettre un trait lumineux (l’éclair) en boule ! Nous obtiendrions plutôt un cercle."

Un cercle pas une boule ! La foudre en boule étant parfois contesté en terme de véracité, le fait d'apercevoir une boule me semble être un idice de véracité. Mais vous savez comme moi que les témoignages ne sont pas preuves ! La reconstruction mémorielle est un frein avec qui nous devons compter. J'ai moi même observé un effet de foudre en boule (je pourrais donc en conclure qu'elle existe et point barre), mais je me méfie aussi de mes souvenirs.

Le petit texte n'a pas vocation d'être scientifique (c'est assez difficile et illusoire d'ailleurs), mais plus une petite prétention de vulgarisation. C'est pourquoi ce que vous signalez va me permettre d'être plus juste.

N'hésitez pas à ajouter (en rouge?) vos remarques dans le texte initial. Je ne me vexe jamais , j'ai trop à apprendre (et cela me ravi modestie mis à part).

Je vous donne mes sources dans un prochain message.

Patrice

Patrice Seray
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Message par Patrice Seray »

Hum !
J'avais rédiger cela (de manière cursive pour ne pas alourdir trop le dossier)::Comment frappe la foudre ?

Nous nous référons au dossier fort pédagogique publié par la revue « Science et Vie » (3) pour comprendre comment la foudre frappe et produit ce type de dégâts ou traces. Et, dirais-je, plus particulièrement en montagne ou sur des plateaux plus en hauteurs que le « plancher des vaches ».

La violence des orages en montagnes a permis au Pr. K. Berger de réunir ce que nous allons maintenant traduire. D’après son étude, très exhaustif, il existe plusieurs types de « coup de foudre ».

1. La décharge latérale : très fréquente, elle survient lorsqu’une personne se met à l’abri des pluies d’orage, le plus souvent sous un arbre, mais aussi sous un surplomb, sous un auvent ou autre. Quand l’éclair touche l’abri, le champ électrique alentour est modifié dans de telles proportions, qu’une étincelle secondaire vient s’établir entre la personne et l’abri, dérivant ainsi une partie de la décharge. Cette dérivation est aussi dangereuse qu’un coup direct.

2. La décharge induite : Moins courante, elle concerne surtout les abris comprenant une structure métallique, mais isolée du sol (tôle ondulée). Quand la foudre tombe à proximité, l’abri se comporte comme un condensateur par rapport à l’éclair. C'est-à-dire qu’il va en quelque sorte « télécharger » un potentiel de ce coup de foudre, qui va finalement finir par atteindre la personne abritée sans que le toit ait été touché par la foudre.

3. Les potentiels déphasés : sont surtout dangereux pour les animaux. Leurs mécanismes est simple : lorsque la foudre touche un point du sol, la décharge s’écoule à travers le terrain. Celui-ci étant rarement uniforme, la décharge se répartit inégalement dans le premier instant. Entre deux points voisins du point de chute, il existe donc une différence de potentiel : un courant va circuler entre ces deux points s’ils sont reliés par les pattes d’un animal (exemple) ou autre chose ou les pieds d’un promeneur. Le phénomène est bref, la charge électrique se répartissant ensuite de manière uniforme.

Le troisième point est conforme à ce que nous venons de décrire dans ce texte. En effet, un coup de foudre au potentiel dit déphasé s’explique bien ainsi : Lorsque la foudre frappe directement ou non un objet élevé (dans l’affaire de Sanary – le pylône électrique), le courant se décharge dans toute la masse du terrain, suivant les veines les plus propices. Ce potentiel n’étant jamais uniforme, la charge se distribue selon les résistances locales, et le potentiel au sol varie selon la distance au point que la foudre a frappé.

Voilà qui devrait servir à plus de compréhension lors d’une découverte dans un champ d’une trace insolite. Les effets de la foudre sont parfois spectaculaires mais ne semble pas posséder entre eux d’éléments suffisamment intuitifs pour établir une « carte » de lecture très claire. La cohésion d’ensemble est donc nécessaire, et bien entendu, la prudence de mise.


Est-ce donc vraiment suffisant ? (et surtout assez juste et limpide pour un profane) ?

Je vais encore en apprendre grâce à vous. Merci de cela.

Patrice

Nicolas Baluteau
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Message par Nicolas Baluteau »

Jonathan Lamarche a écrit :-Soigne l'orthographe, que ce soit les pluriels, ou bien les accords, car les fautes sont bien trop nombreuses. Si ton document final en comporte encore, tu perdras toute crédibilité. Mais je me doute qu'il y aura une relecture pour ça, ce n'est pas au fond ce que tu cherches ici.
Si c'est destiné à être édité, sûr que le comité de relecture repassera par là. Mais tant qu'à faire, pourquoi pas se faire aider en amont. A ce propos, Jonathan a raison : en attaquant la vraie lecture, j'ai vu qu'il y avait beaucoup plus de fautes que je croyais, et quelques maladresses d'expression.
Voici les premiers paragraphes déjà corrigés (pas le temps de mentionner les raisons de la correction ce soir). Le reste suivra dès que je pourrai :



La foudre en boule [le point n'est pas nécessaire]

La première observation scientifique de la foudre dite « en boule » remonte en 1753 lorsqu’un certain docteur Richman fut tué par la foudre alors qu’il mesurait l’électrisation des nuages orageux. Encore aujourd’hui, les physiciens peinent à expliquer le phénomène de la foudre en boule [« énigme difficile à expliquer » = redondance].

Pour se rendre compte de la complexité de ce phénomène, il apparaît nécessaire de soumettre au moins trois cas susceptibles de représenter ledit phénomène.

1/- Nous sommes un soir de juillet. L’air est tiède, lourd et de brusques ondées orageuses scintillent sans cesse. Par moments, de violentes lueurs sortent de l’ombre. D’un coup, notre témoin sortant d’un virage (il est en voiture) et se retrouvant au beau milieu d’une ligne droite, entrevoit une boule de lumière orangée, immobile et grosse comme un veau. Notre automobiliste ralentit alors et contourne l’obstacle.
Lorsqu’il repasse au même endroit une heure plus tard, la sphère lumineuse est toujours là, moins grosse, moins brillante et moins rougeâtre.

Ce premier cas est véridique, le témoin digne de foi. Il déclare n’avoir pas vu de lueurs bizarres, n’avoir entendu aucun bourdonnement ni aucun zitis [??] à proximité.
Foudre en boule ? Pas tout à fait ! C’est du moins ce que s’accordent à dire les spécialistes. Il s’agit cependant et à coup sûr d’une manifestation curieuse produite par l’électricité atmosphérique. Ce phénomène semble d’ailleurs moins rare qu’il n’y paraît.

- Ajoute plus de références. Plus tu cites tes sources, à grands renforts de notes en bas de page, plus il est difficile de démentir, contredire.Travail à mener de préférence en même temps que tu rédiges, et non a posteriori, c'est beaucoup plus aisé.
Très important en effet. Non seulement on est crédible et armé contre l'objection, mais en plus on permet au lecteur de remonter facilement à la source.
Bien indiquer également s'il s'agit de la source d'origine, ou d'une source intermédiaire.

A présent, concernant le contenu, je préfère vous laisser entre vous et me contenter de lire tout ça. ;)

Bye. ;)
Modifié en dernier par Nicolas Baluteau le dim. déc. 12, 2010 17:56, modifié 3 fois.
Ancien pseudo Nico17/69

Patrice Seray
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Message par Patrice Seray »

Vous êtes génial !
Je ne sais comment vous remercier par la suite, va falloir que je trouve.

Patrice

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Jonathan Lamarche
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Message par Jonathan Lamarche »

Il me faudrait confirmation de cela. Surtout par rapport à cela :
"Ce qui ne veut pas dire qu’une image positive ne peu exister. Bien au contraire. Ici nous ne voyons pas (sans jeu de mot) comment nous pourrions transmettre un trait lumineux (l’éclair) en boule ! Nous obtiendrions plutôt un cercle."
Là nous dépassons le cadre de l'orage, la persistance rétinienne est plutôt du domaine de la médecine, de la biologie. Malgré un bac+5, j'ai arrêté ça en seconde... mais nous aurons peut être quelqu'un de compétent dans le domaine médical ici. Ce que je peux te garantir, c'est qu'un éclair est extrêmement lumineux. Alex Hermant nous avait parlé quand on l'a rencontré, de cicatrices sur sa rétine causées par un éclair extrêmement puissant.


Pour répondre à ton second post, c'est limpide. Juste un détail : on parle de "plancher des vaches" pour situer le sol. Quelle qu'en soit son altitude. En montagne également. Surtout qu'en montagne, il n'est pas rare de croiser, justement, des vaches !

Par contre le titre est ambigu. Il ne s'agit pas de répondre vraiment à comment frappe la foudre, mais plutôt quelles sont les conséquences d'un coup de foudre. Comment frappe la foudre, je m'attendais à une réponse similaire au dossier de Mickael Cayla, les secrets de la foudre.

EDIT : par contre il est insuffisant sur la formation de l'éclair en lui-même, des différences de potentiel entre sol et nuage :wink:


Tu en apprends peut être grâce à nous, mais c'est réciproque :wink: C'est le plus beau des remerciements.

Christophe Suarez
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Message par Christophe Suarez »

Patrice, à la lecture de ce fil passionnant, je te propose les ressources suivantes qui sont probablement les personnes les plus qualifiées dans leur domaine respectif en France:

- Alex Hermant, sans doute celui qui connait le mieux la foudre sur le terrain.
- Un physicien spécialiste de la foudre, auteur de plusieurs ouvrages scientifiques.
- Un médecin spécialisé en kéraunopathologie (il en existe très peu en France)

Je te transmets tout ça en privé.

Chris

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Message par Roger Moretti »

intéressante toute cette recherche. Je fais aussi quelques recherches en collaboration avec le laboratoire de recherche sur les phénomènes de la foudre.
Quand j'étais môme, la chaîne météo, ça existait déjà. On appelait ça la fenêtre.

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Mickaël Cayla
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Message par Mickaël Cayla »

Après lecture, le contenu de ton post, Patrice, apparaît vraiment comme passionnant :D Bravo, j'aime bien ta rédaction :wink:


Jo :
- La couleur des éclairs dépend de la composition du milieu qu'ils traversent. Blanc pour un air sec, jaune pour de la poussière, rouge pour de la pluie, et bleu pour de la grêle.
Ça c'est ce que l'on peut lire ici où là mais je crois que ceci n'est pas très fondé :lol: D'ailleurs, l'éclair rouge lorsqu'il y a beaucoup de précipitations... :? Il faut également parler de la distance d'observation.

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Jonathan Lamarche
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Message par Jonathan Lamarche »

Ah ?

Je le note précautionneusement alors. :wink:

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Mickaël Cayla
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Message par Mickaël Cayla »

Jonathan Lamarche a écrit :Ah ?

Je le note précautionneusement alors. :wink:
Je dit ça à titre indicatif car je ne me suis pas vraiment penché sur la question et je n'ai jamais consulté de sources fiables sur ce sujet. Néanmoins, tout ceci semble un peu simplet.

De plus, même si j'admets qu'il faut prendre avec des pincettes le rendu donné sur des photographies, il est intéressant de constater, en RAW, les tons dominants des éclairs sur les photographies en fonction des conditions de prise de vue. Le cas le plus flagrant en est le rouge. Je n'ai jamais observé cette couleur lorsque les précipitations étaient abondantes.

Christophe Suarez
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Message par Christophe Suarez »

Il me semble que c'est une combinaison des deux. En effet, la couleur dépend de la distance et du milieu traversé. Ce qui est aussi vrai pour le soleil et toute source de lumière. De même, il faut tenir compte des spécificités de la vue humaine, car nous ne percevons pas toutes les couleurs avec la même intensité. La longueur d'onde du rouge est la plus "efficace", c'est ce qu'il nous reste du soleil lorsque sa lumière traverse l'atmosphère sur sa plus grande distance (tangente). En revanche, la bdb de nos appareils est trompeuse, car au delà des réglages choisis, elle ne restitue pas correctement les couleurs de l'éclair, ce qui rend l'interprétation encore plus complexe.

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