Impact au sol : demande de renseignements.

Questions en tous genres et premières images, c'est la section à parcourir quand on se lance dans la prise de vue des orages.
Ici, il n'y a pas de question bête. On vous aide à comprendre, apprendre et progresser.
Patrice Seray
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Message par Patrice Seray »

Bonjour Nicolas.

Je termine mon déplaçement et viens de rentrer à la maison.
Dans la semaine je vous envoi ce qu'il est convenu de vous transmettre.
Merci de votre immense patience.

Patrice

Nicolas Baluteau
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Message par Nicolas Baluteau »

Merci d'avance c'est sympa. :wink:
J'ai parcouru un peu le message précédent avec cette hypothèse sur la foudre en boule. Je ne sais trop quoi en penser.
Plus le temps de répondre dans le détail hélas, une fois de plus faut que je m'en aille !
Ancien pseudo Nico17/69

Patrice Seray
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Message par Patrice Seray »

Comme promis Montauroux :

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Source : Ouranos n° 15 NS.

Nettement plus constructif :

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Source : Phénomènes Spatiaux n° 36.

A bientôt

Bonne réception
Patrice
Modifié en dernier par Patrice Seray le mar. juil. 17, 2012 19:03, modifié 1 fois.

Nicolas Baluteau
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Message par Nicolas Baluteau »

Merci beaucoup Patrice et désolé pour le délai de réponse, on va découvrir tout cela à tête reposée. J'en profite aussi pour relancer ta question posée sur ton avant-avant dernier post plus haut, à laquelle je ne peux moi-même répondre de façon assurée :
Sinon, directement lié au sujet que pensez-vous de cela :

"Longtemps resté à l’état de légende, le phénomène de foudre en boule est désormais l’objet d’études scientifiques.

On en est encore aux suppositions pour l’expliquer, mais des chercheurs pensent qu’il est dû à l’impact de la foudre sur le sol. Le choc volatiliserait dans l’air des nuées de fines particules métalliques, qui s’enflammeraient ensuite en conservant un aspect sphérique.

Source : site du Cnes.

J'ai un doute sur l'explication prosaique "impact au sol produisant la foudre en boule".

Accésoirement, la foudre en boule est décrite comme étant blanche, existe-t-il des cas d'observation sous forme de "cylondre" rougeâtre ? Si oui, j'ai des petites choses à étudier.
Ancien pseudo Nico17/69

Patrice Seray
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Message par Patrice Seray »

Merci Nicolas pour le rappel.
Je continue ma quête et j'aimerai vous soumettre ce petit texte (la partie dite explicative devrait retenir votre attention - est-elle correcte ?)

PIGNY (Cher-18)
15 novembre 1977 – 00 h 15


Le ciel est couvert ce soir là, une tempête sévit dans la région avec un vent du SO vers le NE d'environ 90 km/h. Les témoins revenaient en voiture de Bourges et n'étaient plus qu'à 3 kilomètres de leur maison lorsque l'événement eu lieu. (1)

Nos témoins roulent sur la D11 menant à Henrimont, une ligne haute tension borde la route.
D'un coup, un énorme flash surgit ! Pensant être pris par un radar, la conductrice se décide à un arrêt. Là, elle observe en compagnie des autres passagers de la voiture, une boule lumineuse intense éclairant même l'intérieur de sa voiture. La sphère avait une teinte bleuâtre. Avant même que la voiture ne stoppe, la vision disparait.

Le second passager de la voiture décrira plus tard "une boule lumineuse bleue, sur la gauche, partie du haut du poteau, juste devant nous, pour tout éclairer, la route et l'intérieur du véhicule". En freinant, ils passèrent devant ce qui restait de la lueur.

Le troisième témoin confirme la scène : "L'éclair ou la boule lumineuse, d'un drôle de bleu, a brusquement jailli, juste devant nous, à gauche et en haut du poteau électrique".

Deux des témoins penseront à un phénomène OVNI, la conductrice elle restant plus lucide et ne faisant pas ce type d'amalgame.

Les renseignements pris auprès d'E.D.F indiquent que aucune panne sur la ligne moyenne tension n'eu lieu. Aucune anomalie n'a été signalée au service central.

Un spécialiste donnera ensuite l'explication de ce phénomène, que nous reproduisons maintenant :

"La plupart de nos nuages orageux sont à la base saturés de charges négatives. Rappelons que ce nuage est le plus souvent un cumulo-nimbus, formation gigantesque dont la base, qui peut s'étaler sur plusieurs km2, traine à 2 ou 3 km du sol tandis que le sommet grimpe en étages cotonneux jusqu'à 15 km d'altitude. Cette partie haute, constituée de cristaux de glace minuscules, est chargée positivement tandis que la partie basse, saturée de gouttelettes d'eau, est chargée négativement. Mais il arrive souvent qu'une petite ile de charges positives soit enchâssée dans la masse négative. Le nuage constitue un dipôle électrique à l'image de l'aimant, dipôle magnétique avec un (+) à un bout et un (-) à l'autre. Et tout comme un aimant engendre autour de lui un champ magnétique, le nuage dipolaire engendre un champ électrique.

Le sol est d'ailleurs, lui aussi, toujours chargé. Par beau temps cette charge donne un champ électrique voisin d'une centaine de volt au mètre. A l'approche du nuage orageux, ce champ est considérablement modifié : il commence par s'inverser, puis augmente dans des proportions énormes. Juste sous le nuage, il peut atteindre de 12 000 à 20 000 v/m. En considérant ce champ local comme sensiblement homogène dans la zone considéré, la différence de potentiel entre la base du nuage et le sol a été estimée par les spécialistes à plusieurs dizaines de millions de volts. On comprend mieux alors pourquoi on se sent électrisé à l'approche de l'orage. Mais la moindre aspérité agit comme un concentrateur de champ et augmente donc l'intensité : c'est l'effet de pointe. Sans même aller chercher un objet très pointu, on constate qu'au sommet d'une demi-sphère posée au sol, le champ est déjà triple du champ ambiant. Si on étire la sphère vers le haut au point de lui donner la forme d'une aubergine, le champ moyen est multiplié par 300.

Etant donné que l'air commence à être ionisé, c'est-à-dire porteur de charges électriques, à partir de 3 000 000 de v/m, on voit qu'autour de notre aubergine il suffira d'un champ ambiant de l'ordre de 10 000 v/m pour qu'apparaissent des effluves ; ces effluves ne sont autres que des étincelles un peu floues et très mobiles dues aux déplacements des particules chargés dans l'air ionisé.

Pour peu que l'objet pointu ait la hauteur d'un pylône, les aigrettes lumineuses commencent à s'étaler beaucoup plus loin vers le haut et finissent par prendre la forme de véritables étincelles souvent forts longues. Celles-ci ont tous les caractères d'un précurseur ascendant qui peut alors monter jusqu'au nuage à la vitesse moyenne de 20 km/s."

Conclusion : Les conditions météo étaient favorables pour l'apparition d'un tel effet. Effectivement la route étant bordée de champ à droite comme à gauche, seul le pylône électrique pouvait servir "d'aubergine" pour que se produise l'effet décrit par nos témoins. Le hasard a voulu que ce phénomène se produise au moment du passage de la voiture, qu'il choisisse ce pylône et pas un autre.


Mais et la foudre en boule dans cette affaire, où est-elle ? Il n'y en a point en réalité. La masse vu, de teinte bleutée est plus proche d'un effet dit corona que d'un effet foudre en boule. Mais c'était l'occasion d'apprendre les premières choses sur ce phénomène particulier.


La partie importante est en italique. Même de la part d'un spécialiste j'ai quelques méfiances. Ah ce scepticisme qui me titille le restant de neurones... :wink:

Merci d'avance de vos éventuels commentaires.

Patrice

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Mickaël Cayla
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Message par Mickaël Cayla »

Bonjour Patrice,
avec un vent du SO vers le NE d'environ 90 km/h.
Généralement, on ne parle que de la provenance du vent : avec un vent de secteur SO ; ou avec un vent de SO. :wink:

Nos témoins roulent sur la D11 menant à Henrimont, une ligne haute tension borde la route.
D'un coup, un énorme flash surgit ! Pensant être pris par un radar, la conductrice se décide à un arrêt. Là, elle observe en compagnie des autres passagers de la voiture, une boule lumineuse intense éclairant même l'intérieur de sa voiture. La sphère avait une teinte bleuâtre. Avant même que la voiture ne stoppe, la vision disparait.

Le second passager de la voiture décrira plus tard "une boule lumineuse bleue, sur la gauche, partie du haut du poteau, juste devant nous, pour tout éclairer, la route et l'intérieur du véhicule". En freinant, ils passèrent devant ce qui restait de la lueur.

Le troisième témoin confirme la scène : "L'éclair ou la boule lumineuse, d'un drôle de bleu, a brusquement jailli, juste devant nous, à gauche et en haut du poteau électrique".

Deux des témoins penseront à un phénomène OVNI, la conductrice elle restant plus lucide et ne faisant pas ce type d'amalgame.

Les renseignements pris auprès d'E.D.F indiquent que aucune panne sur la ligne moyenne tension n'eu lieu. Aucune anomalie n'a été signalée au service central.

Un spécialiste donnera ensuite l'explication de ce phénomène, que nous reproduisons maintenant :
"La plupart de nos nuages orageux sont à la base saturés de charges négatives.
En mettant base avant, on ne pense pas tout de suite à la partie inférieure du cb. De plus, saturés en charges, ce sais pas si ça se dit vraiment ?! Il vaudrait peut-être mieux mettre quelque chose du genre : "La plupart de nos nuages orageux contiennent une multitude de charges négatives à leur base" ou encore "La plupart de nos nuages orageux sont chargés négativement à leur base".

Rappelons que ce nuage est le plus souvent un cumulonimbus, formation gigantesque dont la base, qui peut s'étaler sur plusieurs km², traine à 2 ou 3 km du sol (l'altitude est vraiment variable, si tu tiens à la mentionner, parle d'une altitude variant grosso-modo de plus ou moins 1km par rapport à 1500m) tandis que le sommet grimpe en étages cotonneux jusqu'à 15 km d'altitude. (Cette altitude varie en fonction des saisons et de la latitude. En région tempérée, le sommet des cb se situera plutôt autour de 12000m. Un peu moins en hiver et un peu plus en été (sans toutefois atteindre 15km) Cette partie haute, constituée de cristaux de glace minuscules, est chargée positivement tandis que la partie basse, saturée de gouttelettes d'eau, est chargée négativement.

Tiens, je ne suis pas sûr d'avoir compris le sens de ton premier paragraphe. En effet, Tu parlais déjà de charges négatives à la base du nuage ? Si c'est le cas, répétition avec ce que tu as mi juste au dessus de cette remarque.

Mais il arrive souvent qu'une petite île de charges positives soit enchâssée dans la masse négative. Le nuage constitue un dipôle électrique à l'image de l'aimant, dipôle magnétique avec un (+) à un bout et un (-) à l'autre. Et tout comme un aimant engendre autour de lui un champ magnétique, le nuage dipolaire engendre un champ électrique.

Le sol est d'ailleurs, lui aussi, toujours chargé. Par beau temps cette charge donne un champ électrique voisin d'une centaine de volt au mètre. A l'approche du nuage orageux, ce champ est considérablement modifié : il commence par s'inverser, puis augmente dans des proportions énormes. Juste sous le nuage, il peut atteindre de 12 000 à 20 000 v/m. En considérant ce champ local comme sensiblement homogène dans la zone considéré, la différence de potentiel entre la base du nuage et le sol a été estimée par les spécialistes à plusieurs dizaines de millions de volts. On comprend mieux alors pourquoi on se sent électrisé à l'approche de l'orage. Mais la moindre aspérité agit comme un concentrateur de champ et augmente donc l'intensité : c'est l'effet de pointe. Sans même aller chercher un objet très pointu, on constate qu'au sommet d'une demi-sphère posée au sol, le champ est déjà triple (par rapport) du champ ambiant. Si on étire la sphère vers le haut au point de lui donner la forme d'une aubergine, le champ moyen est multiplié par 300.

Etant donné que l'air commence à être ionisé, c'est-à-dire porteur de charges électriques, à partir de 3 000 000 de v/m, on voit qu'autour de notre aubergine il suffira d'un champ ambiant de l'ordre de 10 000 v/m pour qu'apparaissent des effluves ; ces effluves ne sont autres que des étincelles un peu floues et très mobiles dues aux déplacements des particules chargés dans l'air ionisé.

Pour peu que l'objet pointu ait la hauteur d'un pylône, les aigrettes lumineuses commencent à s'étaler beaucoup plus loin vers le haut et finissent par prendre la forme de véritables étincelles souvent forts longues. Celles-ci ont tous les caractères d'un précurseur ascendant qui peut alors monter jusqu'au nuage à la vitesse moyenne de 20 km/s."
(Il me semble, d'après ce que j'ai pu lire, que 20 km/s ce n'est même pas la vitesse minimale. On parle d'environ 56 km/s pour les traceurs ascendants positifs lorsqu'ils sont proches du sol, plus en altitude.
Regarde sur le dossier secrets de la foudre pour avoir d'autres indications : http://www.chasseurs-orages.com/dossier ... foudre.htm )


Conclusion : Les conditions météo étaient favorables pour l'apparition d'un tel effet. Effectivement la route étant bordée de champ à droite comme à gauche, seul le pylône électrique pouvait servir "d'aubergine" pour que se produise l'effet décrit par nos témoins. Le hasard a voulu que ce phénomène se produise au moment du passage de la voiture, qu'il choisisse ce pylône et pas un autre.


Mais et la foudre en boule dans cette affaire, où est-elle ? Il n'y en a point en réalité. La masse vu, de teinte bleutée est plus proche d'un effet dit corona que d'un effet foudre en boule. Mais c'était l'occasion d'apprendre les premières choses sur ce phénomène particulier.



Ok Patrice, j'ai mi quelques commentaires en marron. En tout cas, tu aborde là un sujet encore mal cerné puisque chaque nouvelle étude contredit et modifie les résultats des études précédentes ! L'évolution de la science... et du matériel... :wink:


A très bientôt,
Mickaël

Patrice Seray
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Message par Patrice Seray »

Merci Mickaël.
Vous dites :
En tout cas, tu aborde là un sujet encore mal cerné puisque chaque nouvelle étude contredit et modifie les résultats des études précédentes ! L'évolution de la science... et du matériel...
Oui, pas facile, surtout se gardez d'être affirmatif même si parfois les éléments suggèrent fortement ce ton. En outre lorsque vous dites l'évolution de la science... et du matériel, je déduis pour mon (mes) cas que par matériel vous faite également allusion aux témoignages ! En effet c'est surtout sur cela que je me base. Et en ce domaine, j'ai quelques petites surprises en réserve.

Quoiqu'il en soit, plus je creuse, plus j'apprends mais moins j'en sais finalement. J'ai actuellement une grosse documentation, parfois effectivement contradictoire. Il me semble aussi, à l'occasion d'une lecture ou d'une autre, qu'une prudence prude soit "obligatoire" de la part des auteurs (livres ou articles). C'est un sentiment assez curieux.
Je crois que je prends plus de risque en osant faire quelques parrallèles.
Ce cas par exemple :

Un cas hors norme :
Hellesmes (Nord – 59)
29 juin 1974 vers 02 h 30


Un OVNI fait fondre le zinc d'un toit à Hellesmes (Nord) ! C'est du moins ce que prétendent plusieurs journaux. L'affaire au lieu le 29 juin 1974 vers les 02 h 30 du matin. (1)
Hellesmes est une petite localité du Nord proche de Lille (à l'ouest). C'est là qu'habite nos témoins, dans une maison donnant sur une vue dégagé. Ils sont assez âgé et ont le sommeil très léger. C'est donc une simple lueur rouge-orangé, filtrant aux travers des rideaux, qui vont les réveiller.
Madame la première sera intriguée par cette curieuse lueur et se lèvera pour regarder à sa fenêtre. Là elle observe alors comme un "tube vertical", lumineux, semblant descendre lentement du ciel pour finalement disparaitre occulté par les toits des maisons proche.

La description que fera plus tard ce premier témoin consiste en un "tube lumineux, de couleur rouge – orangée avec le centre d'une brillance très intense comme de l'acier en fusion".
L'ensemble diffuse une forte lueur orangée de forme circulaire. Monsieur assistera lui aussi à la scène, notamment à la disparition du dit phénomène, il est alors 02 h 25.
Peu après, une fumée blanchâtre s'élève au sud-est ! Elle se dissipe rapidement.

Un peu plus loin, deux autres personnes sont réveillées par un curieux bruit comparable à un échappement de gaz de forte puissance. Au même instant une forte lueur rouge filtre à travers les rideaux fermés.
Ils constatent alors qu'en sus d'une lueur rouge et du sifflement, un autre son se fait entendre, comme un crépitement : "Comme un arc électrique" préciseront-ils.

Un peu paniqué, il pense alors à un incendie, surtout en observant que les environs immédiat baignait dans une vive luminosité rouge-orangée. Mais aucune flamme n'était visible ! Ils se décident alors à ouvrir leur fenêtre. C'est au même moment que le phénomène choisi de disparaitre. Reste alors une forte odeur, ressemblant à du caoutchouc brûlé !

L'observation aura duré 30 ou 40 secondes en totalité !

Le lendemain, en voulant prendre sa voiture, un des témoins s'aperçut que sa batterie était à plat. Il a une Simca 100 et elle fonctionnait à merveille la veille.
Se rendant au garage le plus proche, il apprit alors que d'autres personnes, du même quartier, avaient eu la même mésaventure en constatant que leur batterie était à plat.

Ces effets sont fascinants ! Une fois encore un "tube vertical" (parfois nommée "cigare"), une teinte rouge-orangée, un son entendu est notable dans ce type de cas. Nous y ajoutons des pannes de batterie !

Ce n'est que quelques jours plus tard que notre témoin, apercevant des traces d'humidité sur son plafond, signe d'infiltration, se décidé à monter sur son toit.
Il constate alors que l'un des chevrons porte des traces de brulures ! Le zinc du toit a également été entamé et fondue ! (photo) Cette curieuse trace de brulure mesure environ 40 cm de longueur et le zinc est touché sur une longueur de 18 cm pour une largeur de 7 cm. La poutre est brulée sur une épaisseur de 2 mm et des gouttes de zinc fondu se retrouvent aux alentours de cette trace de brulure. A côté de cette dernière figure également un trou de 10 cm sur 5 cm comme creusé dans le zinc.

Rare sont les effets constatable et ce cas est tout simplement hors normes. Il est évident que nous ne pouvons avec certitude incriminé l'objet observé par les principaux témoins en ce qui concerne les dégâts sur le toit. Un simple impact de foudre est suffisant pour obtenir ce type de détérioration. Le phénomène entrevu par la suite pourrait être assimilé un de la foudre en boule (globulaire) de forme peu commune par ailleurs.

E Mathias (9) indique dans son ouvrage "… on a vu "une foudre" en forme de courge recourbée, qui, après avoir éclaté sur la cime d'un peuplier, démolit un édicule érigé entre cet arbre et le peuplier voisin, dont le métal (zinc ?) de la couverture et le bronze du crucifix qui était dessous, puis se divisa en trois autres foudres globulaires"

Avant de conclure sur cette affaire, notons qu'un autre témoin aurait entendu un bruit semblable à un échappement d'air comprimé (c'est le garagiste et cette comparaison est amusante), et qu'il aurait été surpris, en jetant un œil dehors, de voir que la rue était baignée d'une violente couleur rougeâtre.

Un peu plus loin, une autre personne affirmera avoir vu cette curieuse lueur rouge-orange, sans observer rien de plus.

Le jour de l'observation le ciel était très nuageux. Mais aucun orage ne semblait menacer. Le zinc fond à 420°. La chaleur fut donc intense mais brève à en croire la photo ci-dessus.

En conclusion de ce dossier, les enquêteurs pensent à un impact de météorite (peu probable à cause de la forte lueur rougeâtre restant près de deux minutes dans le ciel et surtout très proche du toit où furent découvert les dégâts), ou bien à un phénomène d'électricité statique (mais alors comment expliquer les traces de brulures ?). Un autre ufologue croit lui, en revanche, qu'un morceau de satellite se serait posé en "douceur" et que sa chaleur intense permis au zinc de bruler sur 40 cm ! Cette explication triviale ne tiens pas une seconde pour les mêmes raisons qu'un hypothétique fragment de météorite.

Foudre en boule ? La forme de devrait pas nous surprendre, bien d'autres témoignages semblent attester l'existence de foudre dite globulaire, en " cylindre vertical", "d'aubergine", de "poires" etc… Nous n'avons pas en revanche d'estimation de taille apparente, mais la lueur était suffisamment intense pour éclairer violement le secteur.

J'ai, dans mes dossiers, un cas similaire, provenant d'une brave dame de Reims.

PS- Je n'ai pas placé les clichés, mais si cela est utile (ou par curiosité)...
Ce cas nous force à la prudence entre la relation de la présence du phénomène ou les traces de brulures constatées in situ sur le toit. La filiation est dangereuse puisque les deux faits peuvent être dissocié. Un éclair pouvant produire les brulures, le phénomène étant une résultante pour X raison des conditions orageuses.

Voilà mon type de matériel ! Malléable, imprècis, mais unique.

Patrice

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Mickaël Cayla
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Message par Mickaël Cayla »

J'aime bien cet écrit Patrice :D

Concernant le matériel, je ne parlais que des mesures et non des témoignages. Pour moi, même si ceux-ci ont évidemment de la valeur, il ne faut pas trop s'attacher aux détails. Si demain vous lancez une rumeur de lumière rouge intense à 3h du matin au dessus d'un village, vous serez surpris de voir combien de personnes de ce village vous affirmerons l'avoir également vu.
Avec les mesures, on n'a pas ce problème. On observe ceci, c'est un fait. Après libre à chacun de l'interpréter, mais ce n'est plus la même chose. :wink:


Concernant ton cas, il m'a assez intéressé et je suis allé chercher quelques réanalyses du 29 juin 1974...
Les quelques cartes disponibles ne permettent pas d'exclure la survenue d'un phénomène orageux, bien au contraire.

Voici la situation synoptique ce 29 juin à 0h :
Tout d'abord, il faut noter une dégradation du temps mercredi 26 juin, s'accompagnant de façon certaine de phénomènes orageux. Jeudi 27, poursuite de la dégradation avec encore probablement des orages.
Vendredi 28, La masse d'air se voie considérablement rafraîchie. Temps probablement encore perturbé, pluie ? Amélioration au cours de la journée avec réchauffement.
Samedi 29 :
Image

A 0h, la masse d'air s'est un peu réchauffée, mais déjà un thalweg d'altitude concerne la Bretagne. A 12h, il aborde l'Allemagne.

Sans donner de certitude, ce type de situation est favorable à la survenue d'orages très précipitants.
Avec le déplacement du talweg, un orage à 2h30 du matin vers Lille n'est donc pas impossible.

Néanmoins, je n'ai pas lu dans votre écrit une quelconque mention d'orages ou même de pluie.

Patrice Seray
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Message par Patrice Seray »

Bonsoir Mickaël
Pour moi, même si ceux-ci ont évidemment de la valeur, il ne faut pas trop s'attacher aux détails. Si demain vous lancez une rumeur de lumière rouge intense à 3h du matin au dessus d'un village, vous serez surpris de voir combien de personnes de ce village vous affirmerons l'avoir également vu.
Certes, j'en suis particulièrement conscient, menant des enquêtes in situ (y compris à propos de bolides) depuis près de 38 ans. Mais parfois c'est un détail en apparence anodin qui permet d'entrevoir la solution ou d'accéder à plus de compréhension.
J'ai, jadis, du temps de ma jeunesse, testé la rumeur (en Ufologie - en 1981), avec la complicité d'un journaliste local de mes amis. Ceci afin de lui démontrer l'influence médiatique d'une part et d'autre part la participation spontanée d'ujne certaine frange du public (avec guillemets serait de bon aloi non ?).

Le cas (en étant cursif) parlait d'une observation de deux objets insolites se posant près de Toulon. Inventé bien entendu, mais je reçu de curieux témoignages par la suite. Seul un concernait directement le cas publié dans la journal (d'ailleurs fortement amusant). Les autres témoignages n'avaient rien à voir.

Cette première expérience en appellant d'autres... Bref, très instructif, pas forcément conforme aux attentes que nous pourrions désirer ou entrevoir.

Pour en revenir au matériel, merci de votre précision. Il est évident qu'avec des mesures point de problème. L'interprétation, comme vous le soulignez, est le seul point faible.
Malheureusement je travaille beaucoup avec le "matériel" humain pour mon ouvrage. Et comme dit (je crois), nous n'avons pas de grille de lecture suffisament renseignée pour accorder un indice de crédibilité fiable.
Mais cette matière permet à la curiosité de s'exprimer et donc d'aller plus loin.

Pour en revenir au sujet même : superbe votre carte et votre Réanalyses ! Je ne connaissais pas ce type de "rétroactivité (?). Il s'agit d'archive (perso ?) ou quoi / qu'est-ce ?

Bien souvent nous n'avons pas les données météorologique des cas anciens. C'est le cas pour Hellesmes. La seule annotation indique un ciel très nuageux, mais pas d'orage en vue.

J'ai déjà écrit à MN pour l'obstention de données pour tel ou tel cas. Parfois (souvent même), vue l'anciennetée, la réponse est négative. Pas facile donc.

Merci encore de votre attention.

Patrice

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Mickaël Cayla
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Message par Mickaël Cayla »

Bonsoir Patrice,
Pour en revenir au sujet même : superbe votre carte et votre Réanalyses ! Je ne connaissais pas ce type de "rétroactivité (?). Il s'agit d'archive (perso ?) ou quoi / qu'est-ce ?
Les réanalyses NCEP se trouvent sur la page suivante : http://www.meteociel.fr/modeles/archives/archives.php

Pour les situations les plus récentes, les archives sont également disponibles sur GFS Europe (et tout dernièrement GFS 0.5°) avec donc plus de paramètres disponibles.
http://www.meteociel.fr/modeles/gfse_ca ... &archive=1
http://www.meteociel.fr/modeles/archive ... ons/3h.htm


Passez une excellente soirée,
Mickaël

Patrice Seray
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Message par Patrice Seray »

Boudiou ! C'est géant ce truc !
Merci me semble bien insuffissant sur le coup.

Allez pour petite récompense, un petit texte relu et corrigé et qui, donc, devrait être finalisé maintenant :

TOURISTES UFOLOGUES.
CONTRE-ENQUETE SUR LE SITE DES NOURRADONS. (83)


En septembre 1978, je reçois un ami de Paris. Nous autres, Ufologues, n'avons pas l'habitude de nous lier a n'importe qui !
En conséquence, l'ami en question s'intéresse,comme de juste, au phénomène qui accompagne nos soirées et participe à nos délires « extraterrestres ». Il est connu dans les milieux autorisé (entendez chez les anti)que nous ne saurions voir guère plus loin que le bout du nez et que la matière servant à la réflexion n'ai guère grise mais noire ! Nous ne serions par ailleurs, faire autrement, puisque omnubilé par des lumières possédant des formes bien « à nous ».

Il est certain que cette catégorie de bipèdes se doit d'être hors des flux et des pensées dites « courantes » et qu'au lieu de partir visiter des lieux hautement touristiques, de flâner en montagnes ou de lorgner les formes généreuses s'empilant sur le sable de nos plages, nous nous devons de nous distinguer.

Affublé d'un tel handicap et désirant rendre honneur à notre statut si particulier, c'est avec une grande normalité (si ! si ! il nous en reste...) que nous allons passer un instant de temps libre à chasser les soucoupes...
C'est avec un naturel presque insultant que je proposais à mon ami Gérard de nous rendre sur un site récurrent, celui des Nourradons (83) prés de Draguignan...

Les Nourradons : Charmant petit village situé à cinq kilomètres à l'ouest de Draguignan, dans le Var. Sur la foi de certaines informations publiées il y a quelques temps maintenant, nous avons décidé de humer l'air de cette bourgade et d'y glaner quelques infos supplémentaires.
Sept années sont passées depuis les faits, mais un atterrissage ayant fait autant de bruit doit avoir laissé des « traces » dans l'esprit de quelques personnes.

Rappel des faits :

Deux témoins, A Bouchaud et P. Calafat, aperçoivent un objet de forme lenticulaire au contour net de couleur rouge. Sa partie inférieure est plus sombre et une arrête circulaire diffuse une lumière sautillante de couleur blanc jaunâtre scintillante. Nous sommes le 29 mars 1971 et il est aux alentours de 21 h...

Ils noteront la présence de trois « reflets » lumineux visibles sur la partie supérieure leur faisant penser alors à un mouvement rotatif. Aucun bruit bien entendu.
Les dimensions furent estimées à 12 ou 13 m de long pour 2 ou 2,50 m de haut. Ce qui nous donne un disque plat en somme.
Nos sources d'informations indiquent également que M. Bouchaud n’a rien ressenti de particulier, tandis que son ami (M. Calafat) aurait eu des difficultés d'ordre respiratoire ainsi qu'une vague impression d'oppression.

C'est en arrivant sur le petit chemin menant à une maison inhabitée (lieu de répétition d'un orchestre dont font partie nos deux témoins) qu'ils remarquent la lueur rouge qui évoluait à 150 mètres d'eux, prés d'une vigne. L'objet planait à une dizaine de mètres de hauteur. Après deux minutes d'observation il s'enfuira en direction de Flayosc pour disparaître.

Les traces, (objet de notre visite sur les lieux, lors de notre périple touristique) ne seront découvertes que le 11 septembre 1971. Elles sont situées dans un pré qui borde la fameuse vigne au nord. Il y pousse de l'herbe haute. L'état de fraîcheur du site laissa à penser aux enquêteurs de l'époque que les dites traces ne pouvaient être faites en Mars, mais beaucoup plus tard dans le temps. Ils en conclurent à une quinzaine de jours avant la découverte !

La principale consiste en un cercle parfait de 5,60 m de diamètre. En son intérieur ils constatèrent une végétation écrasée et dé pigmentée. La largeur de la couronne fait alors 0 ,60 m et l'herbe semble alors soufflée dans le sens contraire des aiguilles d'une montre !
A l'est de cette trace et à un mètre de là, un autre cercle parfait d'un mètre de diamètre présentant les mêmes caractéristiques...Aucune radio-activité.

Forts de ces éléments, nous espérions bien, nous, y trouver quelque chose.
Certes, nous pensions bien qu'il n’y avait là aucun rapport avec l'observation des deux témoins. Les traces telles qu'elles sont décrites et comme le montre une photo figurant en page de couverture de LDLN de mai 1973 n° 125, ne laissait aucun doute quant à leur identification.

Nous sommes en revanche, assez surpris de constater des affirmations du type : « cercle parfait » puisque le document photo que nous reproduisons ci-dessous, est loin d'indiquer cela.
Ou encore, cette réflexion à noter : « ... En tout cas, elle ne remonterait pas à plus de deux semaines ... » Ce qui est parfaitement évident !

Que dire d'un fait ou l'herbe semble soufflée dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, sinon que cela n'amène rien. Enfin, existe un second cercle « parfait » à un mètre du premier. Sans aucun doute « le » petit de notre soucoupe « faisant pipi » ...Bref, il est parfaitement évident qu'ici nous avons affaire à un effet du vent (la Versé), comme par ailleurs je pus le constater à plusieurs reprises dans cette région mais aussi dans l'ouest varois. Les traces sont également fort semblables à ce que les chasseurs nomment une couche de sangliers. En effet, il est fréquent de remarquer en bordure des bois ou dans des clairières spacieuses de telles marques correspondant à des endroits de haltes de ces braves bêtes. La verse bien connu des agriculteurs et produit par le vent(entre autre) trouve aussi une grande similitude.

Exit le rapport avec l'ovni des Nourradons (que nous pourrions certainement identifier, mais qu'un manque certain de détails m'empêche d’approfondir, ne possédant pas le n° 4 de contact lecteurs de novembre 1971). Mais il est aussi vrai que ce n'est guère le propos de ce texte.
Revenons donc à notre promenade touristique sur le site récurent des Nourradons.

Sur les lieux, nous rencontrons un charmant autochtone parfaitement humain, Monsieur Maurice Geelen. Il nous confirme qu'un fait bizarre se passa bien un soir de mars 1971, à savoir qu'un objet de type "soucoupe" se posa dans un pré à la limite d'un terrain militaire. Les bruits d'alors dirent que les témoins du phénomène, des musiciens, furent paralysés le temps de l'observation !
La peur desdits témoins doit sûrement ce sacrifice (ou entorse) à la légende locale ...

Ce n'est pas la seule déformation par rapport à l'enquête de Monsieur CHASSEIGNE ... Notre informateur nous indique au moins 5 ou 6 témoins, deux pour l'enquêteur. Ensuite, on nous indique un objet proche du sol alors que notre informateur nous dit qu'il a atterri cette fois !

Bien entendu, nous restons persuadés que l'enquêteur LDLN est bien mieux placé et si nous révélons ces détails déformés par une légende locale naissante, c'est uniquement pour que vous puissiez humer l'atmosphère d'un cas bien situé (heureusement) et surtout afin de faire réfléchir sur ce qui serait probablement devenu une grande énigme très approximative mais redoutable si nous avions appris les faits quelques années plus tard.

Ici, le fait que les traces furent découvertes quelque mois plus tard (et la presse locale en parla) confirme pour la légende, l'atterrissage de l'engin ... D'où une leçon primordiale pour nous autres, motivés du terrain, et de ces mystérieuses lumières, de ne jamais lier deux évènements même apparemment majeurs ... notre visite devient de plus en plus enrichissante.

Enfin, ce brave homme terrestre nous indique les lieux ! Nous arrivons donc aux Nourradons sur le fameux site récurent. Là, un autre résident est apostrophé afin de nous rendre à l'endroit précis des traces : « Ha ! Vous travaillez sur ces choses ! Ça m'intéresse vous savez ! Mais je n’ai pas eu le temps d'aller voir ( ?). Vous trouverez facilement l'atterrissage (encore !) a eu lieu près de la maison hanté, qu'on aperçoit sur la gauche, à 800 m après la sortie du village ... »
Nous n'eûmes même pas droit à une explication qui valut le qualificatif « d'hantée » à cette fameuse demeure...Pauvres mortels que nous sommes...

Qu'importe, l'affaire devenait passionnante au possible. Cependant, retrouver le repaire à fantômes ne fut guère aisée. Car bien que se situant dans le « Quartier des esprit », nous n'avons rencontré aucun spectre susceptible de nous indiquer le chemin exact !
C'est donc avec un certain regret que nous nous décidâmes à nous adresser à un autre simple mortel qui nous mena lui-même sur les lieux situés à 400 mètres de là.

Arrivé sur place, nouvelle déception...
Les traces, dont certaines revues parlent comme étant parfaitement visibles encore de nos jours (septembre 1978 – rappel) ne sont plus là ! Un coup des extraterrestres ? Ou des fantômes ?
Seul un vague emplacement reste visible, presque remarquable.
Pourquoi ?

La réponse est d'une banalité déconcertante et occasionna chez votre pauvre narrateur, une seconde déception presque fatale !
Exit le mystère puisque des traces de pneus de voiture sont parfaitement visibles autour. Ce que nous confirma notre sympathique informateur, son propre fils ainsi que d'autres curieux '’exerçant à la conduite automobile...

L'herbe n’a pas repoussé sous les traces de pneus et l'emplacement du lieu supposé de l'atterrissage est envahi par des herbes...
Ce qui n'empêcha point notre humble guide d'affirmer avoir constaté une chose bien curieuse... Le thym et la marjolaine n'avaient jamais fait une quelconque apparition sur le site avant...les évènements !

Le jardinier interplanétaire a fait un excellent travail non ? Nous avons au moins une raison concernant sa visite un soir de 1971...
Encore une chose, et de taille cette fois : des chercheurs, du moins un des premiers sur le site, auraient eu le privilège de découvrir des « microbilles d’acier » par (hic !) milliers...

M Chasseigne ? M Dufour ? LDLN ?

Bien entendu, à quatre pattes, j'ai vainement cherché, cherché et encore cherché...Afin de soulager notre conscience, nous avons même effectué des prélèvements de terrain...Professionnels jusqu 'au bout des ongles non ?

Il est instructif de constater comment, à la suite d'une banale observation, à la découverte fortuite de trace d'herbes soufflé par le vent ou produite par des couches de sangliers, et y greffant une histoire de maison hantée, ainsi qu'une force de conviction profonde, une légende peut naître et même renforcer une quasi-certitude de l'existence d'un site le transformant en « récurrent » !

Enfin, nous n'avons pas perdu notre temps puisque notre guide en « soucoupe », bien terrien lui aussi, nous invita chez lui à prendre le pastis...Et là, contre toute attente, une dernière déception nous attendait (jamais deux sans trois dit-on) : on nous révéla la légende de la maison hantée...

A l'époque de l'observation (Mars 1971) la fameuse demeure avait un vieux monsieur comme propriétaire, passionné de musique et de piano. Aussi, certain soirs, invitait-il de jeunes musiciens en herbe afin de les aider à former un petit orchestre...Le propriétaire mort, seul resta en place un vieux piano, dans cette demeure. Aussi, certains autres soirs, les jeunes musiciens revenaient en hommage à ce vieil amoureux des notes...
Des gens ,proches des lieux surtout, entendant résonner un vieux piano quelque peu désaccordé...Ainsi naquit la belle légende de notre maison hantée.

Voilà une visite qui nous donne à réfléchir sur la teneur des informations que nous recueillons vaillamment.
Et surtout sur la méfiance à avoir lorsque les véritables personnes concernées ne sont pas interrogées...

Une note optimistes : le Haut-Var mérite vraiment le coup d'oeil...

:wink:

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Mickaël Cayla
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Message par Mickaël Cayla »

Hello Patrice.
Pour ton texte, tu indiques
(la Versé)
Petite coquille : la verse :wink:

Nicolas Baluteau
Ancien
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Message par Nicolas Baluteau »

Salut Patrice

Sur le fond, j'ai bien aimé l'humour parfois corrosif lol, et surtout, la volonté de rappeler à quel point il faut se méfier des renseignements indirects. En ce sens, ce compte-rendu d'enquête est une sacrée leçon qui m'en rappelle bien d'autres.
Bien d'accord aussi pour les magnifiques paysages varois.

Pour la forme, et comme j'avais un peu de temps ce matin, j'ai lu ton dernier texte avec intérêt et j'en ai profité pour faire quelques corrections sur l'orthographe-grammaire en général (en rouge dans le texte ci-dessous) et la ponctuation. Je ne suis pas intervenu sur le plan de l'expression écrite, mais par endroits un petit relifting serait souhaitable.
TOURISTES UFOLOGUES.
CONTRE-ENQUETE SUR LE SITE DES NOURRADONS. (83)

En septembre 1978, je reçois un ami de Paris. Nous autres, Ufologues, n'avons pas l'habitude de nous lier à n'importe qui !
En conséquence, l'ami en question s'intéresse,comme de juste, au phénomène qui accompagne nos soirées et participe à nos délires « extraterrestres ». Il est connu dans les milieux autorisé (entendez chez les anti) que nous ne saurions voir guère plus loin que le bout du nez et que la matière servant à la réflexion n'est guère grise mais noire ! Nous ne saurions par ailleurs faire autrement, puisque omnubilés par des lumières possédant des formes bien « à nous ».

Il est certain que cette catégorie de bipèdes se doit d'être hors des flux et des pensées dites « courantes » et qu'au lieu de partir visiter des lieux hautement touristiques, de flâner en montagnes ou de lorgner les formes généreuses s'empilant sur le sable de nos plages, nous nous devons de nous distinguer.

Affublé d'un tel handicap et désirant rendre honneur à notre statut si particulier, c'est avec une grande normalité (si ! si ! il nous en reste...) que nous allons passer un instant de temps libre à chasser les soucoupes...
C'est avec un naturel presque insultant que je proposai à mon ami Gérard de nous rendre sur un site récurrent, celui des Nourradons (83) prés de Draguignan...

Les Nourradons : Charmant* petit village situé à cinq kilomètres à l'ouest de Draguignan, dans le Var. Sur la foi de certaines informations publiées il y a quelques temps maintenant, nous avons décidé de humer l'air de cette bourgade et d'y glaner quelques infos supplémentaires.
Sept années ont passé depuis les faits, mais un atterrissage ayant fait autant de bruit doit avoir laissé des « traces » dans l'esprit de quelques personnes.

Rappel des faits :

Deux témoins, A Bouchaud et P. Calafat, aperçoivent un objet de forme lenticulaire au contour net de couleur rouge. Sa partie inférieure est plus sombre et une arrête circulaire diffuse une lumière sautillante de couleur blanc jaunâtre scintillante. Nous sommes le 29 mars 1971 et il est aux alentours de 21 h...

Ils noteront la présence de trois « reflets » lumineux visibles sur la partie supérieure leur faisant penser alors à un mouvement rotatif. Aucun bruit bien entendu.
Les dimensions furent estimées à 12 ou 13 m de long pour 2 ou 2,50 m de haut. Ce qui nous donne un disque plat en somme.
Nos sources d'informations indiquent également que M. Bouchaud n’a rien ressenti de particulier, tandis que son ami (M. Calafat) aurait eu des difficultés d'ordre respiratoire ainsi qu'une vague impression d'oppression.

C'est en arrivant sur le petit chemin menant à une maison inhabitée (lieu de répétition d'un orchestre dont font partie nos deux témoins) qu'ils remarquent la lueur rouge qui évoluait à 150 mètres d'eux, près d'une vigne. L'objet planait à une dizaine de mètres de hauteur. Après deux minutes d'observation il s'enfuira en direction de Flayosc pour disparaître.

Les traces (objet de notre visite sur les lieux, lors de notre périple touristique) ne seront découvertes que le 11 septembre 1971. Elles sont situées dans un pré qui borde la fameuse vigne au nord. Il y pousse de l'herbe haute. L'état de fraîcheur du site laissa à penser aux enquêteurs de l'époque que lesdites traces ne pouvaient être faites en Mars, mais beaucoup plus tard dans le temps. Ils en conclurent à une quinzaine de jours avant la découverte !

La principale consiste en un cercle parfait de 5,60 m de diamètre. En son intérieur ils constatèrent une végétation écrasée et dépigmentée. La largeur de la couronne fait alors 0, 60 m et l'herbe semble alors soufflée dans le sens contraire des aiguilles d'une montre !
A l'est de cette trace et à un mètre de là, un autre cercle parfait d'un mètre de diamètre présentant les mêmes caractéristiques... Aucune radio-activité.

Forts de ces éléments, nous espérions bien, nous, y trouver quelque chose.
Certes, nous pensions bien qu'il n’y avait là aucun rapport avec l'observation des deux témoins. Les traces telles qu'elles sont décrites et comme le montre une photo figurant en page de couverture de LDLN de mai 1973 n° 125, ne laissait aucun doute quant à leur identification.

Nous sommes en revanche, assez surpris de constater des affirmations du type : « cercle parfait » puisque le document photo que nous reproduisons ci-dessous, est loin d'indiquer cela.
Ou encore, cette réflexion à noter : « ... En tout cas, elle ne remonterait pas à plus de deux semaines ... » Ce qui est parfaitement évident !

Que dire d'un fait l'herbe semble soufflée dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, sinon que cela n'amène rien. Enfin, existe un second cercle « parfait » à un mètre du premier. Sans aucun doute « le » petit de notre soucoupe « faisant pipi »... Bref, il est parfaitement évident qu'ici nous avons affaire à un effet du vent (la verse), comme par ailleurs je pus le constater à plusieurs reprises dans cette région mais aussi dans l'ouest varois. Les traces sont également fort semblables à ce que les chasseurs nomment une couche de sangliers. En effet, il est fréquent de remarquer en bordure des bois ou dans des clairières spacieuses de telles marques correspondant à des endroits de haltes de ces braves bêtes. La verse bien connue des agriculteurs et produite par le vent (entre autres) trouve aussi une grande similitude.

Exit le rapport avec l'ovni des Nourradons (que nous pourrions certainement identifier, mais qu'un manque certain de détails m'empêche d’approfondir, ne possédant pas le n° 4 de contact lecteurs de novembre 1971). Mais il est aussi vrai que ce n'est guère le propos de ce texte.
Revenons donc à notre promenade touristique sur le site récurent des Nourradons.

Sur les lieux, nous rencontrons un charmant autochtone parfaitement humain, Monsieur Maurice Geelen. Il nous confirme qu'un fait bizarre se passa bien un soir de mars 1971, à savoir qu'un objet de type "soucoupe" se posa dans un pré à la limite d'un terrain militaire. Les bruits d'alors dirent que les témoins du phénomène, des musiciens, furent paralysés le temps de l'observation !
La peur desdits témoins doit sûrement ce sacrifice (ou entorse) à la légende locale ...

Ce n'est pas la seule déformation par rapport à l'enquête de Monsieur CHASSEIGNE ... Notre informateur nous indique au moins 5 ou 6 témoins, deux pour l'enquêteur. Ensuite, on nous indique un objet proche du sol alors que notre informateur nous dit qu'il a atterri cette fois !

Bien entendu, nous restons persuadés que l'enquêteur LDLN est bien mieux placé et si nous révélons ces détails déformés par une légende locale naissante, c'est uniquement pour que vous puissiez humer l'atmosphère d'un cas bien situé (heureusement) et surtout afin de faire réfléchir sur ce qui serait probablement devenu une grande énigme très approximative mais redoutable si nous avions appris les faits quelques années plus tard.

Ici, le fait que les traces furent découvertes quelque mois plus tard (et la presse locale en parla) confirme pour la légende, l'atterrissage de l'engin ... D'où une leçon primordiale pour nous autres, motivés du terrain, et de ces mystérieuses lumières, de ne jamais lier deux évènements même apparemment majeurs ... notre visite devient de plus en plus enrichissante.

Enfin, ce brave homme terrestre nous indique les lieux ! Nous arrivons donc aux Nourradons sur le fameux site récurrent. Là, un autre résident est apostrophé afin de nous rendre à l'endroit précis des traces : « Ha ! Vous travaillez sur ces choses ! Ça m'intéresse vous savez ! Mais je n’ai pas eu le temps d'aller voir ( ?). Vous trouverez facilement. L'atterrissage** (encore !) a eu lieu près de la maison hantée, qu'on aperçoit sur la gauche, à 800 m après la sortie du village ... »
Nous n'eûmes même pas droit à une explication sur ce qui valut le qualificatif « hantée » à cette fameuse demeure... Pauvres mortels que nous sommes...

Qu'importe, l'affaire devenait passionnante au possible. Cependant, retrouver le repaire à fantômes ne fut guère aisée. Car bien que se situant dans le « Quartier des esprit », nous n'avons rencontré aucun spectre susceptible de nous indiquer le chemin exact !
C'est donc avec un certain regret que nous nous décidâmes à nous adresser à un autre simple mortel qui nous mena lui-même sur les lieux situés à 400 mètres de là.

Arrivés sur place, nouvelle déception...
Les traces, dont certaines revues parlent comme étant parfaitement visibles encore de nos jours (septembre 1978 – rappel) ne sont plus là ! Un coup des extraterrestres ? Ou des fantômes ?
Seul un vague emplacement reste visible, presque remarquable.
Pourquoi ?

La réponse est d'une banalité déconcertante et occasionna chez votre pauvre narrateur une seconde déception presque fatale !
Exit le mystère puisque des traces de pneus de voiture sont parfaitement visibles autour. Ce que nous confirma notre sympathique informateur, son propre fils ainsi que d'autres curieux '’exerçant à (??) la conduite automobile...

L'herbe n’a pas repoussé sous les traces de pneus et l'emplacement du lieu supposé de l'atterrissage est envahi par des herbes...
Ce qui n'empêcha point notre humble guide d'affirmer avoir constaté une chose bien curieuse... Le thym et la marjolaine n'avaient jamais fait une quelconque apparition sur le site avant...les évènements !

Le jardinier interplanétaire a fait un excellent travail non ? Nous avons au moins une raison concernant sa visite un soir de 1971...
Encore une chose, et de taille cette fois : des chercheurs, du moins un des premiers sur le site, auraient eu le privilège de découvrir des « microbilles d’acier » par (hic !) milliers...

M. Chasseigne ? M. Dufour ? LDLN ? ***

Bien entendu, à quatre pattes, j'ai vainement cherché, cherché et encore cherché... Afin de soulager notre conscience, nous avons même effectué des prélèvements de terrain... Professionnels jusqu'au bout des ongles non ?

Il est instructif de constater comment, à la suite d'une banale observation, à la découverte fortuite de traces d'herbes soufflées par le vent ou produites par des couches de sangliers, et y greffant une histoire de maison hantée, ainsi qu'une force de conviction profonde, une légende peut naître et même renforcer une quasi-certitude de l'existence d'un site, le transformant en « récurrent » !

Enfin, nous n'avons pas perdu notre temps puisque notre guide en « soucoupe », bien terrien lui aussi, nous invita chez lui à prendre le pastis...Et là, contre toute attente, une dernière déception nous attendait (jamais deux sans trois dit-on) : on nous révéla la légende de la maison hantée...

A l'époque de l'observation (mars 1971) la fameuse demeure avait un vieux monsieur comme propriétaire, passionné de musique et de piano. Aussi, certain soirs, invitait-il de jeunes musiciens en herbe afin de les aider à former un petit orchestre... Le propriétaire mort, seul resta en place un vieux piano, dans cette demeure. Aussi, certains autres soirs, les jeunes musiciens revenaient en hommage à ce vieil amoureux des notes...
Des gens, proches des lieux surtout, entendant résonner un vieux piano quelque peu désaccordé... Ainsi naquit la belle légende de notre maison hantée.

Voilà une visite qui nous donne à réfléchir sur la teneur des informations que nous recueillons vaillamment.
Et surtout sur la méfiance à avoir lorsque les véritables personnes concernées ne sont pas interrogées...

Une note optimiste : le Haut-Var mérite vraiment le coup d'oeil...

* Normalement après les deux points, il n'y a pas de majuscule. Mais il existe certaines tolérances notamment quand les deux points terminent un titre ou un sous-titre comme ici. ça peut donc se garder tel quel. Ceci dit, on évite justement de mettre ":" à la fin d'un titre.

** Phrase scindée en deux pour plus de clarté.

*** "M." pour "Monsieur" est toujours suivi d'un point.

- Toujours une espace après les deux points.
Ancien pseudo Nico17/69

Patrice Seray
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Message par Patrice Seray »

C'est sympa Nicolas. Et pourtant j'avais lu et relu. Mais moi et l' "ortograf" nous sommes un tantinet faché depuis le temps des écoles. Faut dire que les études n'ont guère eu le loisir de me poursuivre, au travail tôt dans ma jeune vie...

C'est donc sur le tard et avec curiosité que j'ai acquis un semblant d'intelligence. J'apprend encore aujourd'hui (beaucoup grace à vous). Mes correcteurs ( prof. des écoles)vont avoir beaucoup moins de travail que pour mon premier ouvrage ! Ils vont en faire une tête... (j'aime ça !) :D

Lors de la parution de mon tout premier livre (un roman de S.F) j'avais déjà appris à mes dépends qu'il fallait éviter d'écrire comme nous parlons ! Un exercice type "crise de nerf" salutaire je pense.

Gardez vous encore un peu de temps par devers vous, j'aurai certainement de quoi remplir cet espace particulier, ne vous inquiètez pas ! :roll:

Merci, merci
Patrice (pas triste sur le coup) :P

Patrice Seray
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Localisation : Epinal 88000

Message par Patrice Seray »

Bonsoir tous,

Je rédige, je rédige ! :)
Deux toutes petites questions rapidemment :

- Que pensez-vous de la foudre en boule ? En effet j'ai actuellement une conversation avec un sceptique de l'existence de la foudre en boule. Tout les avis sont à entendre.

- Parmi-vous, y-a-t-il quelqu'un qui aurait déjà filmé ou photographié un phénomène de foudre en boule ? En effet, cet argument (que je trouve recevable et pertinent) est un des principaux en défaveur de l'exiqstence de la foudre en boule. La multiplication des appareils photos, camescopes, tél portable capable de prendre des clichés, et rien... Plus la technique nous permet de réaliser une avancèe vers la résolution (partielle) d'une énigme (comme pour l'ufologie) et moins les "preuves" se font !

Sinon, autre chose (je profite désolé :oops: ), parmi vous quelqu'un aurait-il la gentillesse de m'autoriser à reprendre deux clichés d'impact foudre au sol (un simple et un multiple) ? Source etc... seront mentionnés bien entendu.

Merci d'avance.
Patrice

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