Will H71 a écrit :Nicolas Baluteau a écrit :J'espère en tout cas car cette deuxième partie de la phrase (dans sa traduc française) m'a un peu étonné pour pas dire choqué... (?)
Conseil à tout ceux qui peuvent le faire : tâchez de lire aussi la version originale en anglais, là on est vraiment à la source.
De quel passage parles-tu exactement ? Tu peux le citer ?
C'est la deuxième moitié de la phrase ""à vrai dire je n'en sais rien,
je ne m'y intéresse pas", déjà citée par Jonathan. A laquelle je peux ajouter la toute dernière phrase de la réponse concernant le vécu des habitants de la TAlley.
Certains éléments de l'interview que j'ai relue un peu ce matin, suggèrent que Mike a souvent été déçu par les autorités ou les responsables observateurs quand il a tenté de leur transmettre ses observations. Il y a peut-être de ça aussi. Et c'est vrai aussi qu'aux USA le contexte complètement différent de prise en charge de la sécurité, de la prévention et de la prévision en temps réel justifie en partie qu'on puisse moins s'en préoccuper. L'essentiel étant que ça ne relève pas du pur égoïsme.
Sinon je le trouve aussi bien affirmatif, un peu trop tranchant dans ses positions : la chasse seul par ex. Tout se défend bien sûr, et il a des arguments (Alex Hermant d'ailleurs a toujours chassé seul), mais la chasse à plusieurs se défend aussi (optimisation des chances, croisement des regards...). On a du mal ici à différencier le simple choix individuel du jugement de valeur.
Et idem pour d'autres choses je crois, de mémoire...
Enfin bon, bref là il s'agit du contenu, du vécu de Mike Hollingshead, de la richesse de son expérience de chasseur qu'en France on est loin d'égaler. Après on peut être plus ou moins d'accord avec certains aspects, n'empêche que le témoignage en lui-même est d'une valeur inestimable pour nous. Et donc l'interview. M. H. y aborde des aspects intéressants et aussi variées que les spécificités climatologiques américaines, les techniques de chasse pratico-concrètes (gérer le trajet des tornades) et j'en passe.
L'idéal serait de transformer ce magnifique essai avec d'autres chasseurs américains pour ainsi pouvoir nous faire une idée plus générale du climat des chasseurs là-bas.
Car si j'ai traduit cette interview, c'est justement parce que pas grand monde est capable de la lire en anglais en France...
Oui, mais tu l'as fait quand même, et tu as très bien fait. Pour le peu de gens qui peuvent le faire, pouvoir lire dans la langue originale est un plus qui supprime l'intermédiaire de la traduction, même la plus fidèle qui soit.