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Posté : sam. juin 14, 2008 19:17
par Walt L-Ceschia
yoyo30 a écrit :
mickaël a écrit :
Sinon Polarbear, je ne connais pas d'images sat plus précises, mais tu peu faire des zoom sur cette image sat :wink:
Perso, je joue sur le zoom de ma page (en haut à droite) ou en bas à droite :wink:
Exact ! On appuyes même après sur F11, et on a la page zoomée en plein écran !

Le résultat n'est pas mal du tout. Merci ! :wink:

Posté : jeu. mai 14, 2009 21:43
par Christophe Suarez
je reviens de relire ton dossier, Mick, il est vraiment extra. Une remarque néanmoins, tu ne parles pas beaucoup des jets. Il me semble pourtant qu'ils jouent un rôle essentiel. Peux tu clarifier ce point pour nous ?

Posté : ven. mai 15, 2009 16:46
par Vincent Bégin
Superbe ton dossier Mick , il est vraiment bien détaillé , je pense que je vais souvent venir jeter un coup d'oeil pour enregistrer tout ça dans ma tête ^^

Ps : vous n'avez pas un lien pour polarbear ?

Posté : ven. mai 15, 2009 22:44
par Mickaël Cayla
Ok Chris, j'éditerais demain le sujet principal et je mettrais un petit paragraphe là dessus même si avec la connaissance des autres paramètres celui-ci me semble complètement inutile. Mais c'est peu-être car je ne le connais que très peu :wink:

Posté : jeu. janv. 21, 2010 10:12
par Jean-Yves Frique
N'étant inscrit que depuis peu, je me permets de te féliciter pour ce dossier complet sur la prévision des orages Mickael!
Je suis moi même fort intéressé par la prévision orageuse. Concernant le courant jet, il est effectivement un paramètre essentiel à tenir compte. Comme tu l'a indiqué, les sorties gauches et entrées droites du jet sont des zones très favorables à la divergence d'altitude et qui dit divergence d'altitude dit convergence au sol.
Maintenant, l'explication est plus compliquée et je ne vais pas m'y risquer.

A propos des prévisions orageuses Mick, tu me permettras de te poser quelques questions en MP car j'aimerais avoir quelques conseils sur certains points et je ne voudrais pas encombrer ce topic avec mes questions :wink:

Posté : jeu. janv. 21, 2010 13:32
par Nicolas Baluteau
Honte sur moi je n'avais pas encore remarqué ce topic et ce formidable dossier. :oops: :P
Franchement sérieux, faudrait mettre ça dans les dossiers du site. Ce tuto est très complet, et on voit entre autres que tu utilises des sources souvent négligées par les autres prévisionnistes (radiosondages...). Bravo ;)

Ps : certaines cartes n'apparaissent plus.

Posté : jeu. janv. 21, 2010 20:26
par Mickaël Cayla
Nico 17/69 a écrit :Honte sur moi je n'avais pas encore remarqué ce topic et ce formidable dossier. :oops: :P
Franchement sérieux, faudrait mettre ça dans les dossiers du site. Ce tuto est très complet, et on voit entre autres que tu utilises des sources souvent négligées par les autres prévisionnistes (radiosondages...). Bravo ;)

Ps : certaines cartes n'apparaissent plus.
Bah, il existe de nombreuses façon de prévoir les orages, la mienne et loin d'être la meilleure.
Plusieurs cartes n'apparaissent plus, oui, il faudrait que je rafraîchisse tout ça. Mais depuis le temps certaines des cartes présentées ne me servent plus alors que d'autres me paraissent indispensables.

En général, je n'utilise que 5 paramètres pour les prévisions et un radiosondage sur différentes zones. Mais pendant la saison orageuse alors là la prévision devient vraiment plus longue :lol:

Heureux que ce dossier te plaise :wink:

Posté : sam. mars 06, 2010 13:10
par Avel
Salut,

Ton approche de la prevision est interessante. Pas grand chose a dire car je n'ai pas tout lu dans le detail (j'avoue) si ce n'est une remarque:

"le mot "jet" s'emploie uniquement à très haute altitude comme 300 ou 250 hPa soit 10000 ou 11000 mètres environ. "

Ca n'est pas exact. On emploie le terme jet pour designer des vents forts concentres dans une bande etroite de l'atmosphere, et cela quelle que soit l'altitude. On parle aussi bien de jet pour le jet nocturne de surface que pour le jet a 500hPa.

Que voulais tu dire quand tu as ecris ca:
"Ne prenez pas un sondage "prévision" à la lettre, même si l'hygrométrie n'atteint pas 100%, un nuage pourra être présent ! Sûrement au dessus de 95 et même 90% au dessus de 850hPa. Et même parfois au dessus de 70/75%, et même avec parfois beaucoup moins d'humidité lors d'orages et de forçage de couche sèche (favorable aux rafales humides)."

Posté : sam. mars 06, 2010 13:33
par Benjamin Tosi
salut Avel !!

tu as l'air de t'y connaitre !

tu peux aller te présenter dans la section appropriée .. afin qu'on sache d'où te viens cette passion ?!!

à bientôt

Posté : sam. mars 06, 2010 15:18
par Mickaël Cayla
Avel a écrit :Salut,

Ton approche de la prevision est interessante. Pas grand chose a dire car je n'ai pas tout lu dans le detail (j'avoue) si ce n'est une remarque:

"le mot "jet" s'emploie uniquement à très haute altitude comme 300 ou 250 hPa soit 10000 ou 11000 mètres environ. "

Ca n'est pas exact. On emploie le terme jet pour designer des vents forts concentres dans une bande etroite de l'atmosphere, et cela quelle que soit l'altitude. On parle aussi bien de jet pour le jet nocturne de surface que pour le jet a 500hPa.
Merci beaucoup pour ces quelques remarques Avel. Ceci me fait avancer et je t'en suis reconnaissant. Lorsque j'aurais un peu plus de temps, j'en profiterai pour te poser quelques questions, si cela ne te dérange pas.
Que voulais tu dire quand tu as ecris ca:
"Ne prenez pas un sondage "prévision" à la lettre, même si l'hygrométrie n'atteint pas 100%, un nuage pourra être présent ! Sûrement au dessus de 95 et même 90% au dessus de 850hPa. Et même parfois au dessus de 70/75%, et même avec parfois beaucoup moins d'humidité lors d'orages et de forçage de couche sèche (favorable aux rafales humides)."
Deux choses :
- Tout d'abord comme ce n'est pas un vrai radio-sondage, les informations qu'il indique ne sont pas exactes. De plus (du fait du maillage du modèle), les valeurs indiquées seront sensiblement identiques sur de courtes distance, et même parfois à l'échelle d'un département ou d'une région suivant les situations. Quant on regarde à plus petite-échelle (quelques kilomètres), ce n'est plus tout à fait identique, quelques poches plus chaudes, plus humides,... seront présentes ici ou là. Donc quant on lit 95%, cela peut tout aussi bien être 100%.
- De plus, par expérience, j'ai souvent vu des cirrus sur les images sat alors que le sondage indiquait une humidité relative à 90% et même parfois 85% à l'altitude en question. Idem à d'autres altitudes comme 2000m. Néanmoins, pour le coup, les conditions n'étaient pas les même avec une forte inversion juste au dessus.
Pour finir, quant je parlais de 70/75% d'humidité, il s'agissait d'allusion aux conditions orageuses. J'ai en mémoire certaines situations où des orages se développaient à partir de basses couches chaudes et humides surmontées vers 500hPa d'une franche couche sèche.

J'ai pu observer un grand nombre de rafales convectives lorsqu'une couche sèche est en jeux (soit aux environ du sol de 1000 à 900hPa, ou bien plus haut, que ce soit 600, 500 ou même 400hPa). J'ai pu lire ici ou là que ces rafales de vent étaient causées par l'évaporation des précipitations qui arrivaient dans cette zone plus sèche. Si tu as quelques informations là dessus ?!


Encore merci pour tes remarques :D

Posté : sam. mars 06, 2010 16:38
par Avel
Il faudrait que j'y reflechisse plus pour etre bien sur, mais je pense qu'une couche seche en surface n'a pas beaucoup d'influence sur une rafale. Par contre, la couche seche a mi hauteur est plus cohérente avec l'assechement de l'air en altitude puis la subsidence de cet air sec et froid qui suit. A noter que la puissance des rafales sera bien entendu proportionnelle a la vitesse du vent mais aussi a la rugosite du sol.

Posté : sam. mars 06, 2010 16:58
par Mickaël Cayla
Encore merci pour ton intervention Avel.
Il me semble qu'il ya deux types de rafales :
- Rafale sèche dans un profil de basse couche sèche surmontée par une couche humide.
- Rafale humide dans un profil basses couches humides surmontées par une couche sèche aux environ de 500hPa (aussi bien 400 que 600).

J'ai pu lire qu'une couche sèche en moyenne altitude aurait aussi pour effet de favoriser des chutes de grosses grêle. Néanmoins, j'ai du mal à m'imaginer le phénomène. Si tu peux m'éclairer.

Posté : lun. mars 08, 2010 17:30
par Dean Gill
Mickaël Cayla a écrit :Encore merci pour ton intervention Avel.
Il me semble qu'il ya deux types de rafales :
- Rafale sèche dans un profil de basse couche sèche surmontée par une couche humide.
- Rafale humide dans un profil basses couches humides surmontées par une couche sèche aux environ de 500hPa (aussi bien 400 que 600).

J'ai pu lire qu'une couche sèche en moyenne altitude aurait aussi pour effet de favoriser des chutes de grosses grêle. Néanmoins, j'ai du mal à m'imaginer le phénomène. Si tu peux m'éclairer.
Oui, pour la sèche, c'est le profil en V inversé, ce qui permet aux précipitations de s'évaporer totalement avant d'atteindre le sol. Ce profil est par exemple fréquent dans le Colorado oriental et surtout connu sur l'aéroport de Denver.

Posté : lun. mars 08, 2010 18:34
par Mickaël Cayla
Au fait Dean, quel serait l'effet sur la grêle d'une couche sèche située entre 400 et 600hPa ?
J'ai pu fréquemment observer des chutes de grêle dans ce genre de profil, mais je n'arrive pas à m'imaginer ce qui se passe concrètement au niveau du nuage.

Merci d'avance,
mick

Posté : lun. mars 08, 2010 21:02
par Dean Gill
Mickaël Cayla a écrit :Au fait Dean, quel serait l'effet sur la grêle d'une couche sèche située entre 400 et 600hPa ?
J'ai pu fréquemment observer des chutes de grêle dans ce genre de profil, mais je n'arrive pas à m'imaginer ce qui se passe concrètement au niveau du nuage.

Merci d'avance,
mick
De manière générale, la présence d'air sec en moyenne troposphère est un ingrédient pour les orages violents, souvent source de grosse grêle. Par contre, je ne pense pas que cet air sec ait une action directe sur le développement du grêlon, mais je dois avouer que je ne me suis pas penché sur cette question en profondeur.
De manière générale il est admis que la taille du grêlon déprendra de l'intensité du courant ascendant, de la quantité d'eau surfondue à disposition dans ce même courant ascendant, de la durée du séjour du grêlon dans le nuage et de la vitesse de sa fonte lors de la chute (celle-ci dépendra de la hauteur du 0° au psychromètre ou WBZ pour wet-bulb zero) . Donc pour avoir de la très grosse grêle, il faut un courant ascendant puissant et persistant.
Cela te rappelle-t-il quelque chose? Quelle structure orageuse possède un courant ascendant persistant, à fortiori en rotation? je te laisse deviner... :wink:
Pour finir, il faut savoir que le détail de la formation de la grêle n'est pas encore totalement élucidé et que de nombreuses zones d'ombre subsistent.