Le 9/06/2014
Depuis plusieurs jours comme beaucoup je suivais cette situation. Les modèles promettaient une énergie énorme, et une dynamique assez marquée, de quoi donner un joli spectacle ! J’ai passé une bonne partie de ma nuit de boulot du 08 au 09 a peaufiner ma carte de vigilance, émise sur mon site qui mêle pêche et météo. Celle-ci a été envoyée à 04h00.
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J’ai profité d’une nuit assez calme pour préparer également ma destination de chasse. Le Loiret et l’Eure et Loire me paraissait la zone la plus propice aux phénomènes violents (meilleur ratio forçages / énergie dispo)
06h00, sortie du labo, 07h00 couché, 09h00 debout premier reflex, regarder les cartes estofex et keraunos, et la quel surprise, le zonage keraunos est énorme ! Ca annonce du bon !
Du coup plutôt que de me recoucher, une douche et c’est parti ! Après avoir fait le plein de liquide de refroidissement au carrouf de chalon, les kilomètres s’enchainent.
Passé la Nièvre, je commence à distinguer l’enclume d’une très grosse cellule, au radar il me semble possible de la rattraper… Je fais une toute petite pose pour la prendre en photo et me voici parti à sa course.
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Malheureusement je ne parviendrais pas à la rattraper, mais arrivé du coté de Montargis, je tombe sur de beaux grêlons que celle-ci avait lâché peu de temps avant.
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Des voitures sont arrêtés sur le bas-côté avec des pares brises explosés… wouow !
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Je décide de laisser cette cellule partir pour ne pas passer à côté du spectacle qui doit avoir lieu 100 à 150 km plus à l’Ouest ( si les modèles ne se sont pas trompés  ) Je prends donc la route de chartre . Je fais quelques haltes, dont une vers Pithiviers ou j’aurais pu rester coincés en voiture … .
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Certaines cellules commencent à remonter et semblent très intéressantes au radar. Je trouve un point de vu du coté de Méréville dans l’Essonne.
Cette cellule me lâche une foudre très lointaine, mais la LPT1 fonctionne à merveille, heureusement d’ailleurs car c’est la seule foudre qui s’échappera de cette cellule.
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Cela dit cette cellule est particulièrement esthétique, et avec le coucher du soleil derrière mon dos, elle prend des couleurs splendides…
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Je passe un bon bout de temps ici, puis j’aperçois au Sud Ouest une très grosse enclume, je décide de prendre le chemin de celle-ci. J’arrive du coté de Toury…
Cette supercellule est splendide, elle lâche des intras à gogo. Ma cellule de déclenchement n’arrête pas de déclencher, mais je laisse comme ça dans le but de faire un time laps…
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Je suis rejoint par 2 chasseurs : Damien Belliard et Olivier Momon. La cellule développe un nuage mur mésocyclonique très imposant, malheureusement très peu de foudre viennent le mettre en valeur. D’autre part je suis limité avec mon 11-16 et mon 40 mm , il me manque toute une plage de focale qui m’aurait été bien utile… bref on fait avec ce qu’on a !
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Le temps passe et soudain un cumulus congestus qui passe au-dessus de nous explose et se met a scintillé plein pot juste au dessus, des gouttes commencent à tomber. Je rentre en vitesse dans la voiture et j’essaye de shooter à main levé le méso qui prend une allure de dingue !
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Finalement je décide de me décaler au Nord Est de ma position pour éviter la pluie. Je suis à Bazoche Les Gallerandes. Les cellules explosent, je me trouve entre 2, avec à ma gauche le fameux méso qui s’apprête à passer devant moi, et à ma droite un orage isolé magnifique, avec des étoiles autour.
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La cellule de gauche prend un aspect inattendu, j’entrevois entre chaque flash un très fort abaissement nuageux… un gros Tuba semble se dessiner ! Celui-ci sera éphémère, mais j’ai réellement cru aux chances de développement d’une tornade devant mes yeux…
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Puis le ciel devient vraiment menaçant, une ligne orageuse arrive, avec des bases qui frôle le sol et des griffes… Je fil trouver un coin pour abriter la voiture de la grêle et du vent, le gros de l’orage me passe dessus sans dégâts (grêle de 3 cm, et bonnes rafales)
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Sur la route du retour en Sâone et Loire, j’ai l’impression qu’un orage me course, je me prend encore de bons grêlons, m’obligeant à m’arrêter sous un pont. Il est 06h30 quand j’arrive, à peine fatigué et encore excité de la nuit de malade que ça a été !
Une vidéo est en cours de montage...
