Week-end orageux du 25 et 26 Mai dans le Rhône...
Posté : mar. mai 29, 2012 00:26
Vendredi 25, La fin d'après midi pointe son nez. Météo France nous annonce des orages par çi par là, mais avec Anthony nous n'arrivons pas à mettre une stratégie en place, ça moutonne un peu de partout et les yeux sont au ciel et les orages semblent s'essouffler sur Lyon.
Seule une cellule descendant de la bresse semble vouloir être prometteuse.
Le temps de manger, tout de même, rien ne se passe, on se dit encore en liaison avec Tony qu'on va passer encore une soirée devant la télé
d'autant que la fatigue de la semaine m'a laissé dire à Tony que je n'allais pas tarder à aller me coucher... :?
Alors qu'un sms d'une amie à Catherine nous tire de la torpeur d'une niaiserie "télévisuesque", j'en profite pour jeter un dernier oeil aux radars ; et là
: une celluel descend depuis la bresse sur le nord de l'isère... à peine une bise à Cath pour lui dire que je décolle et en moins de 2 minutes je suis au volant de la voiture pour rejoindre Vancia, ma fatigue de la semaine ayant été totalement submergée par la montée d'adrénaline.
La ceinture de sécurité attachée, aussitôt un petit coup de fil à Tony pour lui dire ou je comptais me rendre. Lui aussi dans sa voiture se rendant au même point :D
Il arriva 2 minutes avant moi pour admirer cette céllule isolée qui se détachait du ciel bleu immaculé.
Une véritable pile éléctrique qui sévissait en continu. Une merveille de la nature qui nous offrait un spectacle kéraunique unique, rien que pour nos yeux
1-
Mais celle-ci se déplaçait rapidement et passa bien vite au dessus de la plaine du Bugey.
Rangement du matériel, démarrage en trombe, et en 2 minutes chrono on se retrouvait sur les contreforts de la Madonne de Miribel pour la voir enfin laché en fin de vie un impact, probablement un extra-nuageux :
2-
Et la cellule s'eteigna doucement en lachant sporadiquement quelques intra lumineux.
Notre soirée finalement n'était pas si mal et au bout d'un certain temps l'on décida de retourner dans nos chaumières.
On se séparait sur le parking de la Madonne, tout en se suivant sur la route du retour, et à peine sortit du village qu'une lueur suivit d'une seconde rapidement attira notre attention et nous fîmes arreter sur le bord de la chaussée pour évaluer la potentialité. C'est alors qu'un inter-nuageux se déssina au dessus de Lyon dans une cellule qui finissait à peine de s'élever...
demi tour direct, retour sur le point de vue précédent, deballage du materiel pour voir une nouvelle pile éléctrique avec une base suspecte qui réussit tout de même à nous lacher quelques extra-nuageux :D : le tout, brut de décoffrage
3-
4-
Cellule qui finit par mourir trop rapidement (une bonne demi heure tout de même :D ) dans les alentours de Vienne
Contrairement à Tony qui décida de rentrer après un retour de vacances à longue distance dans la même journée, je restait sur place un moment esperant le déploiement d'une nouvelle cellule, en vain.
Je rentra donc dans mes pénates, sans pour autant revoir quelques flashs nocturnes :D . nouvelle alerte, je deviais sur la colline de Chassieu... et finalement ne pu que guider et entendre Ben chopper cet orage :D :
http://foudre.chasseurs-orages.com/view ... 1&start=15
Je retrouva mon lit seulement vers 2h, avec ce sentiment du devoir accompli
et m'endormi avec un sourire sur les lèvres.
Un petit Timelapse de la dernière cellule pour vous montrer la puissance de la nature :D :
http://s123.photobucket.com/albums/o314 ... elapse.mp4
Malheureusement, le lendemain, départ pour voir la famille un peu loin de chez moi et pas le temps de traiter les photos, mais toujours les yeux tourné vers le ciel avec au fur et à mesure du temps la promesse visuelle d'une nouvelle chasse pour la soirée.
Sur la route du retour, j'exposais à Cath la probable nouvelle sortie du soir et plus on avançait vers la maison, plus le sentiment d'un orage en soirée grandissait.
Le temps de manger à nouveau, coucher les enfants,... je repartis sur le sud est lyonnais : une cellule se réactivait sans cesse vers ST Etienne, mais ne déborda jamais vers moi.
Au bout de 10 minutes, et avec l'aide précieuse de Cath au téléphone surveillant les radars à la maison, elle me dirigea sur Feurs, pour éviter les hallebardes et pouvoir faire des photos dans les meilleures conditions. je chercha de nuit un point de vu interessant sur la cellule encore active.
bingo ; déploiement du materiel et la cellule qui flashait, arrivant doucement vers ma position, bien au sec lorsque :
5-
Mais ce fut le dernier, la cellule mourut à mes pieds, pour se regenerer un peu plus près de ma position 20 minutes plus tard dans quelques râles d'intras...
malgré le peu d'images de la soirée, j'avais le sentiment d'une chasse réussie : une excellente stratégie avec une bonne lecture des cartes radars : Cath m'avait guider avec exactitude où il fallait. :D
Mais la chance en avait voulu autrement. :?
Ou presque
Car il était déjà minuit, et j'avais près d'une heure de route encore pour rentrer chez moi.
Je faisai route depuis près de 30 minutes lorsque arrivé sur Fleurieux sur Arbresle une nouvelle cellule se déclencha droit devant moi
vite ! un petit chemin sur la gauche légèrement en hauteur, et quelques impacts plus tard :
6-
Ca y est, ma soirée était vraiment devenu magique :D
Et comme toute la soirée, la cellule mouru rapidement... me laissant finalement rentré chez moi.
Mais alors que je n'étais qu'à 4 km de la maison, plusieurs lueurs attirèrent mon attention. Il était 2h30 et l'espoir d'un nouvel arrêt photo jaillit sous la forme d'un bel impact ramifié
Je me rangea vite le long d'une route qui longeait des champs face à la cellule. Et le spectacle commença :
7-
C'est alors que je décidais aussi de sortir le deuxième appareil pour mitrailler... en mode portrait : tant pis si les photos sont hors cadre, le premier appareil est la pour suppléer cette prise de "risque". Mais les impacts furent "prévisibles" et leur champs d'action limité géographiquement...
Un vrai régal pour mes rétines, pour moi seul, au milieu de la nuit.
8-
Un concert de lumière que l'oeil humain perçoit à peine, dont les capteurs reveleront toute sa splendeur pour ma plus grande joie durant près d'une heure. :D
9-
Avec une belle surprise, d'un impact d'extra-nuageux probable, plein champs : 6 ans que j'attendais de pouvoir refaire le même type de photo que celle du 15 juillet 2006 à quelques 5 kms de là :
10-
Il était alors 4h15 quand je décidais finalement d'aller faire reposer mes mirettes.
Totalement crevé, sur les rotules... mais encore avec cette indescriptible sensation d'avoir été gâté par la nature :D
Seule une cellule descendant de la bresse semble vouloir être prometteuse.
Le temps de manger, tout de même, rien ne se passe, on se dit encore en liaison avec Tony qu'on va passer encore une soirée devant la télé
d'autant que la fatigue de la semaine m'a laissé dire à Tony que je n'allais pas tarder à aller me coucher... :?
Alors qu'un sms d'une amie à Catherine nous tire de la torpeur d'une niaiserie "télévisuesque", j'en profite pour jeter un dernier oeil aux radars ; et là
: une celluel descend depuis la bresse sur le nord de l'isère... à peine une bise à Cath pour lui dire que je décolle et en moins de 2 minutes je suis au volant de la voiture pour rejoindre Vancia, ma fatigue de la semaine ayant été totalement submergée par la montée d'adrénaline.La ceinture de sécurité attachée, aussitôt un petit coup de fil à Tony pour lui dire ou je comptais me rendre. Lui aussi dans sa voiture se rendant au même point :D
Il arriva 2 minutes avant moi pour admirer cette céllule isolée qui se détachait du ciel bleu immaculé.
Une véritable pile éléctrique qui sévissait en continu. Une merveille de la nature qui nous offrait un spectacle kéraunique unique, rien que pour nos yeux
1-
Mais celle-ci se déplaçait rapidement et passa bien vite au dessus de la plaine du Bugey.
Rangement du matériel, démarrage en trombe, et en 2 minutes chrono on se retrouvait sur les contreforts de la Madonne de Miribel pour la voir enfin laché en fin de vie un impact, probablement un extra-nuageux :
2-
Et la cellule s'eteigna doucement en lachant sporadiquement quelques intra lumineux.
Notre soirée finalement n'était pas si mal et au bout d'un certain temps l'on décida de retourner dans nos chaumières.
On se séparait sur le parking de la Madonne, tout en se suivant sur la route du retour, et à peine sortit du village qu'une lueur suivit d'une seconde rapidement attira notre attention et nous fîmes arreter sur le bord de la chaussée pour évaluer la potentialité. C'est alors qu'un inter-nuageux se déssina au dessus de Lyon dans une cellule qui finissait à peine de s'élever...
demi tour direct, retour sur le point de vue précédent, deballage du materiel pour voir une nouvelle pile éléctrique avec une base suspecte qui réussit tout de même à nous lacher quelques extra-nuageux :D : le tout, brut de décoffrage
3-
4-
Cellule qui finit par mourir trop rapidement (une bonne demi heure tout de même :D ) dans les alentours de Vienne
Contrairement à Tony qui décida de rentrer après un retour de vacances à longue distance dans la même journée, je restait sur place un moment esperant le déploiement d'une nouvelle cellule, en vain.
Je rentra donc dans mes pénates, sans pour autant revoir quelques flashs nocturnes :D . nouvelle alerte, je deviais sur la colline de Chassieu... et finalement ne pu que guider et entendre Ben chopper cet orage :D :
http://foudre.chasseurs-orages.com/view ... 1&start=15
Je retrouva mon lit seulement vers 2h, avec ce sentiment du devoir accompli
et m'endormi avec un sourire sur les lèvres.Un petit Timelapse de la dernière cellule pour vous montrer la puissance de la nature :D :
http://s123.photobucket.com/albums/o314 ... elapse.mp4
Malheureusement, le lendemain, départ pour voir la famille un peu loin de chez moi et pas le temps de traiter les photos, mais toujours les yeux tourné vers le ciel avec au fur et à mesure du temps la promesse visuelle d'une nouvelle chasse pour la soirée.
Sur la route du retour, j'exposais à Cath la probable nouvelle sortie du soir et plus on avançait vers la maison, plus le sentiment d'un orage en soirée grandissait.
Le temps de manger à nouveau, coucher les enfants,... je repartis sur le sud est lyonnais : une cellule se réactivait sans cesse vers ST Etienne, mais ne déborda jamais vers moi.
Au bout de 10 minutes, et avec l'aide précieuse de Cath au téléphone surveillant les radars à la maison, elle me dirigea sur Feurs, pour éviter les hallebardes et pouvoir faire des photos dans les meilleures conditions. je chercha de nuit un point de vu interessant sur la cellule encore active.
bingo ; déploiement du materiel et la cellule qui flashait, arrivant doucement vers ma position, bien au sec lorsque :
5-
Mais ce fut le dernier, la cellule mourut à mes pieds, pour se regenerer un peu plus près de ma position 20 minutes plus tard dans quelques râles d'intras...
malgré le peu d'images de la soirée, j'avais le sentiment d'une chasse réussie : une excellente stratégie avec une bonne lecture des cartes radars : Cath m'avait guider avec exactitude où il fallait. :D
Mais la chance en avait voulu autrement. :?
Ou presque
Car il était déjà minuit, et j'avais près d'une heure de route encore pour rentrer chez moi.
Je faisai route depuis près de 30 minutes lorsque arrivé sur Fleurieux sur Arbresle une nouvelle cellule se déclencha droit devant moi
vite ! un petit chemin sur la gauche légèrement en hauteur, et quelques impacts plus tard :
6-
Ca y est, ma soirée était vraiment devenu magique :D
Et comme toute la soirée, la cellule mouru rapidement... me laissant finalement rentré chez moi.
Mais alors que je n'étais qu'à 4 km de la maison, plusieurs lueurs attirèrent mon attention. Il était 2h30 et l'espoir d'un nouvel arrêt photo jaillit sous la forme d'un bel impact ramifié
Je me rangea vite le long d'une route qui longeait des champs face à la cellule. Et le spectacle commença :
7-
C'est alors que je décidais aussi de sortir le deuxième appareil pour mitrailler... en mode portrait : tant pis si les photos sont hors cadre, le premier appareil est la pour suppléer cette prise de "risque". Mais les impacts furent "prévisibles" et leur champs d'action limité géographiquement...
Un vrai régal pour mes rétines, pour moi seul, au milieu de la nuit.
8-
Un concert de lumière que l'oeil humain perçoit à peine, dont les capteurs reveleront toute sa splendeur pour ma plus grande joie durant près d'une heure. :D
9-
Avec une belle surprise, d'un impact d'extra-nuageux probable, plein champs : 6 ans que j'attendais de pouvoir refaire le même type de photo que celle du 15 juillet 2006 à quelques 5 kms de là :
10-
Il était alors 4h15 quand je décidais finalement d'aller faire reposer mes mirettes.
Totalement crevé, sur les rotules... mais encore avec cette indescriptible sensation d'avoir été gâté par la nature :D
Nickel ^^