Ayant un peu de temps à revendre, nous avons décidés Cyril Leroy et moi même d'aérer nos regards et nos esprits et de découvrir de nouveaux cieux hors de nos mornes régions Centrales et Franciliennes.
Une règle du jeu... qu'importe le lieu, pourvu que l'orage soit!
C'est ainsi que nous partîmes Lundi 27 en du sud ou grâce aux fortes chaleur et à une convergeance des vents opportunes de fots orages étaient susceptibles de se produire.
Nous fîmes une escale modestement orageuse vers Vierzon, puis nous mîmes le cap vers le Poitou ou de forts orages étaient attendus dans la soirée. Nous ne fûmes pas déçus, car peu après notre arrivée, de fortes cellules se regroupèrent en un vaste essaim orageux et une aspiration d'air très humide et instable provoqua un surbaissement nuageux pour le moins suspect...
Les clichés pris à intervalle régulier mirent en évidence une rotation assez lente de cette structure orageuse qui présentait des vélléités supercellulaires.
Néanmoins aussi impressionante qu'elle soit, cette structure ainsi que l'orage se délita progressivement laissant la place à des orages plus ponctuels à base élevée. Néanmoins, l'activité orageuse déclina progressivement avec l'arrivée du soir et les congestions qui se jettaient à corps perdu dans la course au ciel arrivaient de moins en moins à se transformer en Cumulonimbus.
En témoigne cette modeste échappée d'air instable qui ne généra qu'une modeste averse.
Ce fut tout pour cette soirée.
Le lendemain, la lecture attentive des modèles nous prévoyait des orages orographiques nombreux sur le Massif Central ainsi qu'une évolution instable sur le Gers. Nous primes cette dernière option ayant à l'esprit les formidables récits de Pierre Paul Feyte.
Nous arrivâmes sur place en fin d'après midi sous un ciel franchement sympatique.
L'air surchauffée crissait de mille bruissement d'insectes épanouies par l'astre du jour, andis que montaient par l'ouest de sombres nuées qui laissaient promettre une onde rafraichissante.
De toute évidence, si la masse d'air est instable, l'atmosphère demeure bien calme et la convection demeure tout à fait inorganisée, ne produisant ça et là que de modestes paquets d'averses dont seules certaines parviennent à génerer une anecdotique activité orageuse.
Nous décidons de passer la nuit à Auch et de profiter de notre journée de Mercredi pour rendre une visite inopinée au photographe des Terres Gascones, Pierre Paul Feyte. S'ensuivit alors un moment d'échanges passionnés, naviguant nos esprits entre les vieilles demeures Gasconnes, les orages des lieux et quelques dégustations souterraines des hydromels locaux.
Nous repartîmes donc en soirée vers nos terres plus Nordiques afin d'anticiper au meiux la dégradation de Vendredi qui devait sévir sur nos contrées.
C'est en compagnie d'un autre photographe du collectif Instants]http://www.instants-de-ciel.com/actualites.php"]Instants de ciel[/url] (Olivier Momon)que nous partîmes vers le Nord ou de forts orages caniculaires devaient se produire. Le temps pour nous de rejoindre un de nos compères (Satch76) et de brusques averses orageuses, isolées dans un premier temps se produisirent rapidement.
Nous vîmes près de quatre orages de nature et d'intensité variable se produire au dessus de nous. Nous décidâmes par la suite de redescendre vers les Plaines de Beauce pour capturer les orages nocturnes annoncés. Hélas, nous sommes arrivés à la fumée des cierges et nous ne vîmes que les derniers feux de l'orage déclinant.
Mais la situation faussement apaisée ne nous trompa pas. Après une courte sieste réparatrice nous nous redirigeâmes vers les bords de Loire pour anticiper au mieux l'arrivée du mcs qui remontait bien lentement du sud.
Unre fois sur place au tout petit matin, l'ambiance fut Turnérienne. L'enclume éclairée par un soleil naissant diffusait une teinte orangée des plus mystérieuse tandis que des ondes de nuages préorageux fleurissaient et bourgeonnaient tant et si bien que de nombreux orages à base élevée s'élevaient dans les cieux. L'air était immobile et des myriade de moucherons exités par cette ambiance rare voletaient immobiles. l'Air était lourd de fureur contenue rythmé par le chuintement continue du tonnerre étouffé.
Instants trop rares, étreignant ou l'homme fait face suel à la nature.
Le ciel se précise et l'arcus arrive, dantesque.
(photolivible icihttp://www.infoclimat.fr/multimedia/pho ... teur=henri buff&ord="]ici[/url[/url]])
Enfin l'orage arrive et nous nous laissons engloutir par la g****e du mastodonte nuageux illuminés de puissants flash rosés.
(dédicace toute spéciale à mes coéquipiers Olive et Cyril et aux membres du collectif IDC pour le pilotage et les bons conseils! @ refaire d'urgence!)
